La réduction massive des contrats aidés décidée par le gouvernement met en grave danger les associations et les services publics dans les communes.
Ces suppressions provoquent des réactions indignées. Il faut dire que ces emplois précaires ont révélé des besoins sociaux essentiels. Aussi aurait-il fallu, non pas supprimer ces postes, mais les pérenniser en recrutant définitivement ces personnels sur des postes statutaires.
C’est donc un plan de licenciements géant qui a lieu dans le pays sur décision du gouvernement. Plus de 120.000 emplois aidés seront supprimés d’après le dernier chiffrage officiel.
Une hécatombe que l’exécutif espérait silencieuse : les personnes visées sont dispersées entre mille et une structures et affectées à des tâches très diverses.
Raté ! Partout sur le territoire les protestations résonnent. Dans le monde de l’éducation, dans le monde associatif, la colère gronde et la mobilisation grandit.
Certes, les emplois aidés ne sont des emplois rêvés mais le travail fourni par ceux qui les occupent est indispensable.
Dans une France où les entreprises ont distribué l’année dernière 100 milliards d’euros de dividendes, fruit du travail de leurs salariés, il y a largement les ressources nécessaires pour financer et pérenniser des emplois à l’utilité sociale reconnue.
Serge Laybros
Secrétaire départemental PCF
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