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Figeac : face-à-face entre gilets jaunes et gendarmes // 2018.12.18

Après un week-end plutôt clame dans le Lot, les actions ont repris hier.

À Figeac d'abord, tôt dans la matinée, les gilets jaunes se sont postés dès 7 h 30 devant le centre des finances publiques de la ville. Un blocage «symbolique» pour la petite vingtaine de manifestants, déterminés à empêcher les agents et les usagers à pénétrer dans l'enceinte de l'établissement public. À l'heure de prendre leur poste, les agents figeacois, une quinzaine environ, se sont retrouvés coincés derrière la grille du centre. Les gendarmes de la compagnie de Figeac, douze militaires, menés par le Capitaine Dorléans sont arrivés rapidement sur place et ont essayé pendant près de trois heures de convaincre les manifestants de libérer l'accès.

Le face-à-face entre les gilets jaunes et les forces de l'ordre a tourné au dialogue de sourd. Finalement, après de longs échanges parfois vifs mais sans aucun incident, les gendarmes ont pu ouvrir la grille et laisser entrer les fonctionnaires dans le bâtiment. Mais tous n'ont pas suivi le mouvement et ont préféré montrer leur soutien à l'action en cours en décidant de se mettre en grève. Ces quelques agents sont ainsi restés de l'autre côté de la grille aux côtés des gilets jaunes qui les ont chaleureusement applaudis.En dehors de ces actions, la réaction citoyenne prend la forme d'une plume pour exprimer les revendications dans les cahiers de doléances. Celui qui est disposé par exemple sur le parvis de la mairie de Cahors n'est qu'un des espaces d'expression proposé pour énoncer des propositions de réformes sociales qui seront réceptionnées ensuite par les élus.


50 gilets jaunes réunis dimanche à Bio

Dimanche, une cinquantaine de gilets jaunes ont rencontré dans la salle des fêtes de Bio les maires du canton de Gramat, la conseillère départementale Caroline Mey-Fau ainsi que la députée Huguette Tiegna.

Les premiers arrivés ont pu prendre place autour d'une table, les autres restaient sur le côté mais toujours attentif au débat. Après le mot de bienvenue prononcé par le maire de Bio, Matthieu Charles, un cahier de revendications a été présenté par les gilets Jaunes venus d'Alvignac, Bio, Gramat, Issendolus, Lavergne, Mayrinhac-Lentour, Rocamadour ou encore Thégra. À l'intérieur du cahier, cinq revendications sont à retenir, dont la mise en place d'un référendum d'initiative citoyenne. Il s'agit de la revalorisation des pensions de retraite, d'invalidité, de handicap, la prise en charge des retraités en état de dépendance, la réduction des rémunérations, l'abolition des avantages financiers et en nature des élus, une réforme du Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), ou encore une baisse des charges pour les PME.

Audrey Lecomte et Mathieu Delaunay

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Figeac : face-à-face entre gilets jaunes et gendarmes // 2018.12.18

le 18 décembre 2018

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