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Figeac. Le PCF et la CGT mobilisés contre les licenciements // 2020.10.13

"D’autres solutions existent que les licenciements", indiquait clairement Serge Laybros, secrétaire départemental du PCF, lors de la conférence de presse que le parti donnait vendredi 9 octobre dans son local de la rue des Maquisards. Entouré de Marie Piqué vice-présidente du conseil régional, Christiane Sercomanens adjointe au maire de Figeac, Michel Dauba secrétaire de la section figeacoise, Jean-Pierre Renaud membre de la section et des Amis de l’Humanité, et de quelques délégués syndicaux d’entreprises locales douloureusement concernées par la crise sanitaire et ses effets collatéraux.

"Nous voulons parler de cette crise sanitaire et sociale, qui profite essentiellement au Medef, poursuivait le responsable politique, car l’emploi reste la préoccupation n° 1 de nos concitoyens, et le PCF a décidé d’être la figure de proue de la contestation. Cette crise, c’est entre 800 000 et 1 000 000 d’emplois menacés, ce qui n’aura pour effet que l’augmentation de la pauvreté, et l’explosion sociale qui suivra. Donner tant d’argent sans contrepartie au Medef est proprement scandaleux. Le Parti Communiste a fait plusieurs propositions dans ce sens, comme interdire les licenciements dans les entreprises qui bénéficient de fonds publics, ou ne pas donner d’argent public sans contrepartie. Préoccupés par l’emploi des jeunes, notre objectif est 0 jeune au chômage, hausse du Smic, installation d’un revenu minimum, baisse de la TVA sur les produits de première nécessité, et mise en place d’un plan de soutien et d’embauche dans la fonction publique, notamment dans les écoles et les hôpitaux".

"Perdre son emploi est d’une violence sans nom"

Michel Dauba lisait ensuite un communiqué de Jérémy Gargaros, délégué syndical à Figeac-Aéro, pour qui l’annonce de 320 suppressions d’emploi représente une véritable onde de choc économique et sociale. "Cette situation va nous faire passer de 1 150 salariés à 650 au mois de mai. Alors que les commandes d’Airbus et Boeing ne sont pas annulées mais différées. Et toutes nos propositions restent sans réponse. Perdre son emploi est une violence sans nom. Nous n’avons d’autre choix que de résister et nous battre". Un message répercuté par les autres interlocuteurs dans leurs prises de parole. Marie Piqué, revenant sur les discussions engagées à la Maec Cahors, n’hésitait pas à parler de "connivence". "Il est inadmissible de ne pas savoir où passe l’argent public donné par les collectivités. À la région Occitanie, toutes les aides sont assorties d’une clause de conditionnalité ou de coresponsabilité, car l’argent public doit être créateur d’emploi et non destructeur. Il est temps de mettre un terme à la casse sociale et d’interdire les versements aux actionnaires pour les entreprises bénéficiant d’aides publiques."

De notre correspondant

 

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Figeac. Le PCF et la CGT mobilisés contre les licenciements // 2020.10.13

le 13 octobre 2020

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