Fédération du Lot

Jean-Claude Sauvier est le nouveau président de la communauté des communes du Pays de Lalbenque-Limogne. Il brosse avec nous le tableau des dossiers intercommunaux, dans les locaux de la CCPLL.

Quel est votre sentiment d’avoir succédé à Jacques Pouget le 7 juillet dernier ?

Succéder à Jacques Pouget qui a été à la tête de la communauté de communes pendant 19 ans et qui a un bilan globalement positif, n’est pas chose aisée. Pour autant, je mesure bien cette nouvelle fonction qui m’a été confiée par une grande majorité d’élus, je sais que ça va me prendre beaucoup de temps, de travail, beaucoup de responsabilités, mais pour moi qui aime la politique, je sais aussi que cela va être passionnant.

Vous avez élargi de cinq à huit le nombre de commissions et de vice-présidents. Pour quelle raison ?

D’abord pour mieux diriger. Je débute dans cette fonction de président, le fait de m’entourer de vice-présidents m’aide beaucoup, le tout dans un esprit d’ouverture. Je souhaite faire participer au mieux et le plus possible tous les élus communautaires à l’activité sociale, économique, culturelle, économique…

Vous semblez attaché à une participation active de tous les élus des 23 communes de la CCPLL ?

Tout à fait. Un constat a été fait avec les nouveaux élus de la CCPLL : elle reposait trop sur deux pôles à savoir Lalbenque et Limogne. Or il y a 23 communes pour une population d’environ 9 000 habitants, donc mon souhait ainsi que celui de beaucoup d’élus est d’instaurer de nouvelles relations de proximité entre la CCPLL et ses communes membres autour d’un pacte de gouvernance.

Dans votre discours d’intronisation, vous avez déclaré "Pas de politique politicienne, terminées les oppositions archaïques"…

Loin de moi d’empêcher d’avoir des opinions ou être membre d’un parti politique, par contre je considère que pour aller de l’avant dans notre communauté, nous devons laisser de côté nos opinions politiques, culturelles, religieuses ou philosophiques. Il faut que ce soit une équipe qui avance dans le même sens et qui se préoccupe plus des intérêts ou des aspirations exprimés par les administrés, plutôt que de sa propre boutique. C’est le message que j’ai voulu faire passer. S’unir tous ensemble et faire avancer les 23 communes, tout en respectant les opinions de chacun.

Vous avez accueilli le 1er octobre le député Aurélien Pradié, à sa demande, alors que vous êtes opposés politiquement.

J’ai répondu favorablement à la demande d’Aurélien Pradié, qui souhaitait rencontrer les élus communautaires, je précise que je suis prêt à accueillir tous les parlementaires qui en feront la demande. Aurélien Pradié et moi, nous nous connaissons depuis longtemps, nous sommes politiquement opposés, il est de droite tendance gaulliste et moi tout le monde sait que je suis communiste ce qui ne nous empêche pas parfois de se retrouver sur des actions communes. Il a son humour, j’ai le mien, des échanges de plaisanteries peuvent laisser penser qu’il y a une certaine amitié entre nous, mais ça s’arrête là.

Êtes-vous favorable au photovoltaïque en énergie de complément ?

Le photovoltaïque fait grand débat actuellement. Les mannes financières pour les propriétaires et les collectivités sont très alléchantes et pourraient conduire, si on n’y prend garde, à laisser faire n’importe quoi. Pour autant, on ne peut pas souhaiter la fermeture des centrales nucléaires et refuser des énergies renouvelables telles que le photovoltaïque. Il faut donc savoir raison garder et s’orienter vers une politique du photovoltaïque raisonnée et mesurée, de façon à éviter que notre département ressemble à un miroir aux alouettes !

RENCONTRE AVEC J.C SAUVIER PRESIDENT DE LA CCPLL 2/2 (en deux fois plus encadré )

-J.C S: Loin de moi d’empêcher d’avoir des opinions ou être membre d’un parti politique, par contre je considère que pour aller de l’avant dans notre communauté, nous devons laisser de côté nos opinions politiques, culturelles, religieuses ou philosophiques. Il faut que se soit une équipe qui avance dans le même sens et qui se préoccupe plus des intérêts ou des aspirations exprimés par les administrés, plutôt que de sa propre boutique. C’est le message que j’ai voulu faire passer, que l’on soit de gauche ou de droite, croyant ou pas. S’unir tous ensemble et faire avancer les 23 communes, tout en respectant les opinions de chacun.5-Vous avez accueilli le 1er octobre le député Aurélien Pradié, à sa demande, même opposé politiquement il y avait semble-t-il une certaine complicité amicale !-J.C S: J’ai répondu favorablement à la demande d’Aurélien Pradié, qui souhaitait rencontrer les élus communautaires, je précise que je suis prêt à accueillir tous les parlementaires qui en feront la demande. Aurélien Pradier et moi, nous nous connaissons depuis longtemps, nous sommes politiquement opposés, il est de droite tendance gaulliste, il l’a dit lui-même, et moi tout le monde sait que je suis communiste ce qui ne nous empêche pas parfois de se retrouver sur des actions communes, il a son humour, j’ai le mien, des échanges de plaisanteries peuvent laisser penser qu’il y a une certaine amitié entre nous, mais ça s’arrête là.-6:Êtes-vous comme A.Pradié favorable au photovoltaïque en énergie de complément ?

- - -J.C S: Le photovoltaïque fait grand débat actuellement. Je suis conscient que les mannes financières pour les propriétaires et les collectivités sont très alléchantes et pourraient conduire, si on n’y prend garde, à laisser faire n’importe quoi. Pour autant, on ne peut pas souhaiter la fermeture des centrales nucléaires et refuser des énergies renouvelables telles que le photovoltaïque. Il faut donc savoir raison garder et s’orienter vers une politique du photovoltaïque raisonnée et mesurée de façon à éviter que notre département ressemble à un miroir aux alouettes !