Fédération du Lot

En plein débat électrique sur le projet de loi dit "de sécurité globale", le secrétaire fédérale de la section lotoise du parti communiste français (PCF) Serge Laybros réitère sa position quant au retrait définitif du texte afin de "répondre à un climat particulièrement préoccupant et dangereux." Selon lui, l’annonce de la réécriture de l’article 24 du projet de loi par la majorité parlementaire constitue "une première victoire" pour le mouvement de contestation. Toutefois, il ajoute que "c’est l’ensemble du texte qui doit être rejeté, au regard des atteintes graves qu’il porte en matière de liberté d’informer, de liberté d’expression, de liberté de manifester". "La France n’est plus elle-même avec une telle surenchère autoritaire, les dérives liberticides, la loi de l’arbitraire" argue-t-il. Serge Laybros évoque également, dans son communiqué envoyé à la presse, la stratégie à adopter selon lui en matière de sécurité en France, plus particulièrement concernant l’organisation et l’action de la police nationale : "Le droit à la sécurité pour toutes et tous est un impératif démocratique, une garantie essentielle pour les droits humains. Il y a donc urgence à procéder à une refondation pour une police respectueuse des valeurs républicaines, au service et proche des citoyens […] par la création d’une véritable police nationale de proximité comme le propose une proposition de loi déposée en septembre 2017 par le groupe Communiste au Sénat. La formation initiale, trop courte, et la formation continue, qui doit être élargie à plus de bénéficiaires, sont à rebâtir. Les brutalités et les violences policières, le racisme et toutes les formes de discriminations, les manquements à la déontologie et à une indispensable exemplarité sont à bannir, car elles portent un très lourd préjudice à notre pacte républicain."