Fédération du Lot

Dans quel cadre s’inscrit ce déplacement ?

Cela fait un peu plus de deux ans que je fais le tour de France à la rencontre des entreprises, des salariés, des agriculteurs, des élus locaux. J’ai fait une bonne soixantaine de départements, il m’en reste encore quelques-uns. Ce sont des déplacements très importants pour moi. Il y a beaucoup d’inquiétude chez les Français, pas seulement liée au contexte international, mais liée au contexte social et national. C’est l’occasion de les écouter et aussi de leur apporter des réponses et des espoirs.

Lundi soir à Figeac, vous tiendrez justement une réunion publique d’échange…

Je fais le choix non pas d’aller dans les grandes métropoles mais dans la France des sous-préfectures, celle que j’aime, qui n’est pas souvent entendue et qui reçoit rarement des visites de responsables nationaux. Je fais cette réunion avec l’objectif de rencontrer les Français. Ce n’est pas un meeting, c’est une discussion où je me mets à leur disposition. Je viens leur dire qu’on peut changer la vie des gens. On peut vivre de son travail. Il y a de l’argent dans notre pays, on peut réduire les inégalités, réparer le climat tout en défendant nos emplois et notre qualité de vie.

Qu’attendez-vous de la rencontre prévue mardi avec les salariés de Ratier-Figeac et de Figeac Aéro, groupe qui vient de démentir des rumeurs de rachat par un groupe étranger ?

Je vais d’abord les écouter. Je suis un grand défenseur de l’industrie française. On a subi tellement de délocalisations. Il reste encore de belles entreprises et des services publics, nous devons tout faire pour les préserver. C’est mon combat de faire en sorte d’avoir une industrie nationale et souveraine, et que cette activité se développe.

Vous parlerez ensuite éducation avec des enseignants et des parents d’élèves…

C’est important parce qu’il n’y a pas d’industrie sans services publics efficaces et de services publics dans des déserts industriels. C’est pour ça que je rencontre les enseignants. Nous allons lancer une campagne nationale que je vais présenter à Figeac sur l’industrie et les services publics. Une industrie forte est la meilleure réponse que nous pouvons faire aux États-Unis.