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L’avenir de Cahors-Capdenac avec le rail

Par Iragnes Gérard , le 26 décembre 2011

Le gouvernement de N. Sarkozy pour sauver les fortunes, les rentes et les dividendes de ceux qui détiennent le capital et les privilèges, casse et démantèle à tour de bras nos emplois, nos salaires, nos retraites. Ainsi que nos services publics comme l’école, les hôpitaux et la protection sociale, la poste ... avec un acharnement particulier contre le rail, vital dans le Lot et la vie moderne avec la mobilité croissante de la population. On l’a vu à Gourdon, Souillac, on le voit à Dégagnac, gares que la SNCF comptait bien rayer de la carte. Non sans une résistance valeureuse qui ne se dément pas !

Mais comme si cela ne suffisait pas à notre fardeau, il se trouve, pour ajouter à ce sabordage orchestré par RFF et la SNCF, un certain nombre de responsables de la gauche dite moderne pour torpiller ce qui pourrait être un équipement supplémentaire de développement économique et social : la ligne ferroviaire rénovée de Cahors à Capdenac.

Le projet de création d’une voie verte qu’il faut bien considérer comme somptuaire au vu des premières estimations (25 millions d’€), en lieu et place de la voie ferrée existante, est la dernière trouvaille de ces belles âmes.

Une telle hauteur de vue laisse pantois. Pour faire circuler 50 vélos par jour et quelques dizaines de promeneurs, le président du conseil général et le maire de Cahors viennent de s’engager dans une médiocre et onéreuse aventure, bien dans l’air du temps, qui sacrifie ce que l’histoire de notre pays, la rationalité et la morale ont fait prospérer : un service public de transport qui pourrait rendre de grands services à la population, aux entreprises et mine de rien à notre planète.

Tous les gens sensés s’accordent à dire que cette ligne a de l’avenir pour le transport de marchandises, s’agissant d’une ligne transversale entre deux grands axes Paris-Toulouse et Paris-Clermont-Béziers, ainsi que pour les voyageurs, touristes et déplacements quotidiens dans la vallée du Lot, et le tout pour des investissements supportables.

Surtout si l’on profitait de l’opportunité de faire circuler à nouveau des trains pour relancer la gare multimodale de Cahors portée par le conseil régional au début des années 2000 ainsi qu’une politique de transports départementaux d’une autre qualité et densité que nos braves élus ont largement délaissés.

Nous nous opposerons au nom de la modernité du transport ferroviaire à ce projet coûteux et sans grand intérêt et nous appelons d’ores et déjà les lotois et lotoises à soutenir le renouveau du train entre Cahors et Capdenac et à signer la pétition qui circule.

Gérard Iragnes, responsable départemental.

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