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Le rail à Biars

de la déconfiture . . . à la confiture ! Depuis des années maintenant,est engagé un bras de fer entre la société Andros et les décideurs publics de la gestion des routes du secteur Nord 46 et Sud 19. Au fur et à mesure de son développement, la société Andros (qui a absorbé Boin) encombre le réseau routier du secteur avec des centaines de camions qui apportent fruits, sucre et contenants venant de toute l'Europe, surtout du Sud et de l'Est, et évacuent des millions de pots de confiture vers le Nord. C'est au moment où est engagé, concrètement, le raccordement, du bassin Cère-Dordogne à l'autoroute A20, que le PDG Gervoson décide de rendre publique une idée, déja fort ancienne, prévoyant une installation, à Brive (carrefour A20-A89), dans les ex-locaux de Jacob-Delafon, d'une plateforme logistique qui, dit-il, dispatcherait la production vers les lieux de consommation. Avec, en filigrane, un recours renforcé au cabotage. Deux locos et huit wagons qui, parait-il sont déja dans la corbeille de la transaction Andros-JD, assureraient la liaison Biars-Brive. Ce retour au rail; même s'il n'est que partiel, nous interpelle, nous qui n'avons depuis des années, cessé de dénoncer la sous-utilisation de cette ligne (Brive-Aurillac) qui fut pourtant à la base de la création de la zone industrielle de Biars. Toutefois, cette décision,si elle se confirme, pose quelques problèmes qui, forcément, auront des conséquences sociales.
  1. Conbien d'emplois seront déplacés sur Brive?
  2. Peut-on croire que seule la production sera évacuée par le rail, les trains restant vides au retour.
  3. Quid des entrées, arrivant très souvent de l'étrranger?Des chambres froides?
  4. Quel impact sur les socétés locales?Et poiur toute la population du secteur?
  5. Quelles conséquences sur le programme routier maintenant engagé (déviatioins de Vayrac-Les Quatre Routes-Martel) du CG46 sur lequel la société Andros a pesé lourdement.
Mr Gervoson fait sdonc une proposition qui mérite attention et qui, quoiqu'il arrive, ne sera pas réglée avant les prochaines élections (6 mois). Prétextant de la fourniture du matériel roulant, il réclame un usage gratuit de l'infrastructure durant 20 ans comme si son coût d'entretien et de gestion était nul. Inacceptable sur le principe, cela peut néanmoins être le point de départ d'une négociation constructive qui pourrait, si la SNCF et RFF adoptaient également une posture " reconquérante ", déboucher sur une relance de la liaison rail, y compris pour d'autres secteurs. Et ce dans l'intérêt de tous, habitants oiu travailleurs, lotois ou corréziens du scteur.Quant aux espances et locaux libérés sur Biars, on doit exiger que la société Andros s'engage à y installer des activités susceptibles de compenser les pertes d'emploi générés par le transfert de certains services sur Brive. Claude Nastorg

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