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Les lotois ne veulent pas succomber au malheur

Probablement emporté par les effluves euphorisantes du Cahors malbec à l’honneur lors de la présentation des vœux, le préfet du Lot vient de promettre aux « forces vives du département » dont on comprend mal d’ailleurs qu’en soient exclus les représentants des partis politiques qui concourent comme le prévoit la Constitution à faire vivre la démocratie, « une grande année pour Cahors, le Lot et Midi-Pyrénées ».

Qu’est-ce qui peut bien motiver un tel enthousiasme quand on voit la série de mauvais coups que le président de la république a perpétrés ces derniers temps après une longue série d’attaques en règle contre la protection sociale, les services publics, le pouvoir d’achat, l’emploi... dont les lotois sont particulièrement les victimes et que le gouvernement entend bien poursuivre en 2012 ? Il n’est qu’à regarder les chiffres de la pauvreté et du chômage.

Il est à craindre que « la capacité des lotois, leur inventivité, leur foi en l’avenir » (dixit le préfet) ne suffiront pas à conjurer le malheur, après les annonces d’augmentation de la TVA, la suppression de 50 postes dans les établissements scolaires, la hausse des prix des produits (alimentaires, gaz, essence et fuel...), la disparition de trains en gares rurales, et tout cela sur un chômage en augmentation, des salaires et retraites en berne, des impôts en hausse.... La magie du Cahors Malbec paraît clairement  insuffisante !

Le Lot comme le pays n’ont pas besoin de bateleurs mais plutôt d’une augmentation des salaires, de l’arrêt des suppressions d’emplois, de l’aide aux entreprises en difficulté par un crédit sélectif et bonifié, d’une visée vers la création d’une Sécurité sociale professionnelle et de la formation, du retour à la retraite à 60 ans, de la réduction du temps de travail, de la relocalisation des activités industrielles et de services, du développement d’une agriculture paysanne, de la création d’un pôle public bancaire et financier au service de l’investissement, de l’emploi et de la transition écologique, de l’investissement dans  de grands programmes de logement, de transport et de santé, pour l’éducation nationale et la culture. Ils ont besoin de démocratie ainsi que de pouvoirs nouveaux aux salariés et usagers !

Seuls de tels choix, qui sont ceux du Front de Gauche, seront efficaces pour l’économie et l’écologie et pour sortir de la crise. »

10/01/2012

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