Ca y est, les charcutiers ont raccroché leurs tabliers. Voici revenu le temps des polémiques de clochers, Lacapelle contre Latronquière ou Livernon, etc..En gros ceux qui ont sauvés leur appellation contre ceux qui ont été absorbés. Et aussi ceux, qui, grace à la démographie du secteur ont subtilisé leur dénomisation au voisin moins prolifiques (Espère contre Catus, Bretenoux contre Biars....)
En fait si on avait vraiment voulu faire l'économie de ces polémiques totalement stériles on aurait choisi un mode de scrutin qui au lieu d'exacerber le chauvinisme paroissial, aurait uni, plutôt que de les opposer sur des détails débiles, tous les territoires du département autour des intérêts communs à tout le département. Ce scrutin existe déjà dans notre pays, c'est celui que le ministre socialiste de l'intérieur Defferre avait concocté en 81 pour les municipales (au dessus de 2500hab), puis étendu depuis aux régionales, il a fait la preuve de son éfficacité dans tous les domaines, parité, dégagement de majorités claires, présence des minorités etc... C'est ce scrutin que la majorité du Sénat (Le FdG en fait partie) avait proposé, mais l'Assemblée Nationale ayant le dernier mot, c'est la mouture du ministre Vals qui a prévalu. Au passage on peut évaluer la distance entre le PS de 81 et celui de 2012.
La droite trouve que le scrutin Defferre politise trop les élections locales. Vals l'a entendue. Avec l'élection en couple, il a ouvert la boite de pandore. Qui va empêcher un ardent défenseur des "intérêts cantonaux" vaguement socialiste, de pointer sur le même ticket qu'une non moins ardente défenseuse des "intérêts cantonaux" vaguement UMP? Les deux garantissant leur élection avec les voix de l'autre!
Il n'y a pas que sur les roms que Vals dérive vers la droite, comme si les charmes de la 3° République, celle des "notables" (ex De Monzie dans le Lot) opéraient sur les socialistes de 2013 autant que sur les radicaux de 1930........
Il y a actuellement 0 réactions
Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires.