Le commerce et les services désertent le centre-ville aujourd’hui occupé par les banques qui nous fabriquent une ville à faible dynamisme au profit d’une périphérie sans attrait, éloignée des besoins d’une partie de la population. 60 % des achats se font en voiture. Les aires commerciales sont devenues les places publiques d’aujourd’hui !
L’évolution démographique et des modes de vie, le commerce numérique, la relance du logement social en centre-ville vont entraîner de nouveaux modes d’achat et d’approvisionnement.
La proximité est source de développement et de dynamisme. Le commerce de proximité est trois fois plus créateur d’emplois que le commerce en grande surface et les emplois sont de meilleure qualité. Il faut redonner leur place aux piétons, aux transports en commun, organiser des aires de chalandises plus denses, instaurer des fiscalités incitatives à des (re) localisations préférentielles et donner du pouvoir d’achat aux familles, étrillées par l’austérité.
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