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Le collectif gare vivante mobilise - La Dépêche du Midi - Dimanche 2 novembre 2014

Le collectif «Cahors Gare Vivante» a organisé hier sa première mobilisation pour protester contre la fermeture des guichets et s'inquiéter d'un possible déclassement de la gare.

Pour un 1er novembre, il n'y a jamais eu autant de rassemblements. La journée de recueillement fut celle des revendications sur plusieurs fronts, entre le sauvetage des écoles de village, l'hommage à Rémi Fraisse et cette première action conduite par le nouveau collectif «Cahors Gare Vivante» dans le hall de la gare. Et il était curieux de retrouver, d'une manifestation à l'autre, souvent les mêmes personnes comme si un fil reliait les événements et les causes entre eux.

Cahors Gare Vivante a, donc, choisi le jour de la Toussaint pour accoucher de sa première mobilisation. Les organisateurs furent les premiers surpris de constater que la gare à l'heure du rendez-vous, se trouvait plutôt bien remplie. Entre cinquante et soixante personnes ont participé à ce rassemblement, faisant une incursion d'abord sur les quais avant de se rassembler dans le hall face aux guichets fermés. Hier entrait en vigueur la mesure instituant la fermeture de ces guichets les jours fériés et le week-end à partir du samedi après-midi, les voyageurs devant, désormais, utiliser les automates pendant ces périodes. «Il y a eu la suppression de 3 emplois sur Cahors et ce scénario catastrophe qui se profile d'un terminus Polt à Brive qui signera la mort de la gare de Cahors» dramatise le représentant des cheminots CGT. Serge Laybros (PC), qui fut avec sa collègue Marie Piqué à l'époque où ils siégeaient au conseil municipal, de toutes les mobilisations de Tous Ensemble Pour Les Gares, prévoit un processus long dans cette bataille du rail qui s'engage. «Le mouvement pour le rétablissement des arrêts en gare de Gourdon et Souillac avait duré 7 ou 8 ans. La dernière victoire c'est Dégagnac». Le conseiller général Serge Despeyroux vif dans le ton et peu amène envers les élus et parlementaires, avertit : «C'est un combat où il faudra s'inscrire dans la durée».


Le spectre d'un déclassement

Il y a la fermeture des guichets, mais surtout ce qui inquiète les syndicats de cheminots comme le collectif, ce sont ces perspectives à l'horizon 2017 sur la ligne POLT, Paris-Toulouse. Selon les manifestants, deux scenarii seraient envisagés par la SNCF, le statu quo ou l'instauration d'un terminus à Brive. Dans cette deuxième hypothèse, la gare de Cahors pourrait y perdre son rang, sa qualification nationale de gare «grandes lignes» et ses liaisons directes avec la capitale.

Jean-Michel Fabre

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le 03 November 2014

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