A Cahors à gauche, nous pensons qu'il est important en matière de politique urbaine de ne pas laisser les voitures envahir la ville, de redonner leur place aux piétons, d’aménager des espaces de déambulation et de développer les transports en commun.
Nous défendons une approche écologique de la ville mais pas seulement. Car l’écologique sans le social peut vite être perçu par la population comme une opération punitive ce qui irait à l’encontre des objectifs poursuivis. Et je suis là pour me faire l’écho de certains mécontentements : Sur la question de l’élargissement des parkings payants dès le 1er juin, n’y a-t-il pas quelque précipitation à mettre en place les nouvelles zones payantes sans attendre que les parkings gratuits supplémentaires soient aménagés : je pense aux emplacements de la gare et de Périé qui n’existent pas à ce jour ou encore à Roquebilière dont le sol est en terre battue ?
De plus, sur cette question des parc relais je voudrais savoir ce qu'il est prévu pour les personnes qui arrivent par la vieille route de Paris ?
Je rappelle aussi que la navette gratuite ne concerne pour l'instant que deux parcs relais (les chartreux et ludo-rolles)
Bref quand on met en oeuvre un tel élargissement du stationnement payant il faut que l'offre de stationnement gratuit suive. Ceci n'est pas le cas pour l'instant ce qui va aggraver les contraintes des lotois.
Sur la politique tarifaire : vous instaurez le paiement au quart d'heure. Pour Cahors à gauche, c'est positif. Comme il est positif de baisser le tarif résident de 16 à 10€ par mois.
Mais cela revient tout de même pour une famille avec un véhicule à 120€ par an. Et le deuxième véhicule reste à plein tarif !
Quand on sait que de nombreux foyers en centre ville ont des ressources modestes avec, dans certains endroits, une surreprésentation de personnes en situation de précarité, ces 120€ ajoutés aux autres taxes et impôts locaux deviennent vite insupportables. Ils sont en tout cas dissuasifs pour résider en centre ville ou pour y attirer d'autres populations.
La même question se pose pour le tarif des « socio pro » (professionnels médicaux, professionnels du dépannage, services à domicile) qui travaillent au centre ville et pour qui
l’usage des parkings relais est impossible, soit parce qu’ils transportent des outils, soit parce que les distances entre les lieux successifs d’intervention sont trop importantes.
Si ces professionnels ne viennent en ville que de façon irrégulière : 3€ de stationnement par jour peut sembler raisonnable.
Mais pour d’autres catégories qui sont obligées de venir travailler tous les jours en ville comme les aides à domicile : 3€ par jour à raison de 20 jours ouvrables, cela fait quand même 60€ par mois. Quand on touche entre 700 et 800€ mensuel, c’est insoutenable ! Et il faut savoir à ce sujet que si certaines associations ou employeurs acceptent de prendre en charge ces frais, d’autres le refusent. Et là ce sont les petits salaires qui trinquent.
Il faut donc faire davantage d'efforts en direction de ces catégories.
En résumé, pour Cahors à gauche, la majorité municipale pourrait mieux faire concernant cette politique de stationnement, en la rééquilibrant en faveur du social, en partant des citoyens/citoyennes, du local, du cas par cas, pour mettre en place des solutions les plus ajustées possibles.
Pour l'heure nous nous abstiendrons
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