Fédération du Lot

Ils étaient 500 manifestants à Cahors, 150 à Biars. La mobilisation contre la réforme du code du travail a rassemblé moins de monde que le 12 septembre. M ais le bras de fer ne fait que commencer.

Ils étaient 500, selon la CGT (350 selon la police) a manifesté contre la loi Travail, hier après-midi sur le boulevard Gambetta à Cahors. C'est une grosse centaine de personnes de moins que lors du dernier rassemblement organisé le 12 septembre.

En tête du cortège, des lycéens de Clément-Marot et de Monnerville sont déterminés. «On est inquiet pour notre avenir. On ne veut pas de cette loi qui fera de nous, lorsque nous entrerons sur le marché, des travailleurs précaires», indique un élève de seconde.

Derrière eux, des centaines de salariés, retraités ou des chômeurs ont répondu à l'appel de la CGT, de Solidaire, de la Confédération paysanne, de FSU. Du côté des politiques, Serge Laybros et Marie Piqué (badge PC Front de gauche, sur la poitrine), Isabelle Eymes (arborant le sigle des Insoumis) et Mathieu Ebbesen-Goudin (d'ELVL), se sont joints à la manifestation. Tous prônent l'union pour faire face au «projet libéral» d'Emmanuel Macron.

Pour Jérôme Delmas, secrétaire de l'union départementale CGT, la lutte ne fait que commencer. «Ces lois sont faites pour le grand patronat au détriment des salariés». Évoquant un «gouvernement Medef», il appelle les salariés à faire des grèves dans leur entreprise avec leurs propres revendications.

À Biars, 150 personnes se sont réunies sur le parvis de la mairie. Les slogans ont repris les revendications déjà soulevées lors de la manifestation du 12 septembre qui avait réuni quelque 250 manifestants. Après les prises de paroles successives le rassemblement s'est dissous dans le calme, non sans avoir alerté la population sur le devenir de la SNCF avec la diffusion du document la «Vraie info», au titre édifiant «Qui veut la peau de la SNCF».