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Sécurité globale : à Cahors et Figeac, l’appel à une plus forte mobilisation // 2021.01.31


Une trentaine de manifestants à Cahors, pas un de plus, clairsemés sur le parvis de la mairie, ont tenté de montrer hier midi qu’il existait encore une forme de contestation contre la loi de sécurité globale et les privations de libertés.

Mais pourquoi n’étaient-ils pas plus nombreux à profiter de la liberté de manifester et à exprimer leur courroux contre des lois considérées liberticides ?

Jean-Paul, un habitué de ces rassemblements du samedi à Cahors, était abasourdi et extrêmement déçu par une aussi faible mobilisation. "Nous sommes en perte de vitesse. Je suis venu à 11 h 30 et reparti presque aussitôt lorsque j’ai vu si peu de monde. Nous faisons toujours la même chose. Nous restons statiques sur le parvis. Il faut manifester autrement. Agir. La société évolue, mal certes, mais elle évolue. Nous devons nous adapter et trouver d’autres formes de contestations", martèle Jean-Paul. Des prises de paroles ont eu lieu. La CGT a exprimé ses revendications et frappé encore du poing sur la table contre des "privations inacceptables et une liberté d’expression sans cesse bafouée."

Justement le droit de manifester reste une liberté dont se servira l’intersyndicale CGT, Unsa, Solidaires et la Confédérations paysanne, jeudi 4 février, jour de grève et de manif. Deux rassemblements sont prévus au même horaire, à 14 h 30, à Cahors, place Mitterrand, et à Figeac, devant le lycée Champollion pour "le droit au travail pour toutes et tous, la santé, l’éducation, le social…" clame l’intersyndicale. Les quatre syndicats unis réclament, entre autres revendications, "la suspension de tous les plans de suppressions d’emplois en cours ou survenus durant l’année 2020."

à Figeac, une petite trentaine de personnes se sont également réunies. "Je tiens à participer, c’est quasiment une question de santé mentale, témoigne cette Figeacoise fidèle des défilés du samedi, qui précise : je suis scandalisée devant les propositions de lois liberticides, je me pose des questions sur la gestion de la crise sanitaire, et j’ai besoin de partager et d’exprimer ces questions avec d’autres habitants." Pour Chantal Grin (CGT hospitaliers), il convient d’affirmer sa présence et son opposition aux projets liberticides au plan national et global, mais également d’amener dans ces manifestations des sujets plus locaux, comme la question des emplois ou encore le débat sur la voie verte.



J.-L.G à Cahors et S.M. à Figeac

 

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le 01 février 2021

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