Être militant c'est parfois prendre des risques, le collage des affiches de campagne en est l'un des exemples flagrants. De jour comme de nuit, les militants bravent les conditions météo, les interdictions d'afficher et doivent parfois faire quelques centaines de mètres à pied au bord des routes au son de quelques klaxonnes. Cet après-midi, Clément Gazal, 29 ans, se balade avec son seau de colle, son pinceau et ses affiches sur la départementale 653 aux alentours de Saint-Géry-Vers. Le visage de Fabien Roussel et son slogan "Le défi des jours heureux" flottent dans l'air. Pour ce professeur de SVT, le militantisme c'est l'action de terrain. "Ça permet de montrer qu'on est là, qu'il y a encore des militants et qu'on est très actifs, surtout pour un parti qui garde ce cliché d'un parti un peu mort, un peu vieillissant" sourit-il.
Loin de là, Clément Gazal s'est engagé au PCF à 18 ans à Capdenac-Gare justement parce qu'il cherchait un parti toujours en mouvement pour défendre les idées de gauche qu'il avait. "J'ai préféré choir la structure la plus active et qui avait le plus de militants. Le PCF est présent à toutes les manifestations, sur les fermetures d'usine, sur tous les piquets de grève, avec un ancrage territorial local fort et des élus sur le terrain. Loin de ces partis actifs une fois tous les 5 ans au moment des présidentielles et des législatives." avance-t-il.
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