La décision du maire socialiste de Cahors de fermer, à la rentrée prochaine, l’école maternelle Henri Thamier, de Sainte Valérie est particulièrement choquante et d’une extrême gravité.
Non seulement elle valide, sans protestation de sa part, les suppressions de postes qu’on croyait révolues après les annonces gouvernementales d’épargner l’éducation nationale dans le vaste programme de réduction des dépenses publiques. Mais aussi, en ciblant une école de 30 élèves, située au cœur d’un quartier populaire, particulièrement touché par les inégalités sociales, elle ajoute de l’injustice à ce que vit la population.
Ceci dit, le maire de Cahors n'a pas partie gagnée car les parents, la communauté enseignante, les personnels refusent l'arbitraire. Avec une détermination contagieuse qui suscite de multiples soutiens et plusieurs milliers de pétitions, ils s'opposent avec raison au transfert des élèves dans les autres écoles de la ville.
Avec Yannick Le Quentrec, élue de « Cahors à Gauche », le parti communiste les soutient activement et les encourage à la lutte pour la plus belle des causes, l’avenir de la jeunesse. Et quel meilleur départ pour assurer la réussite de tous qu'une école de proximité, belle et moderne, bien insérée dans la cité comme l'est l'école de Sainte Valérie dont Henri Thamier, ancien député communiste et maire-adjoint de Cahors avait soutenu en son temps et avec conviction le projet ?
Les intimidations et les menaces orchestrées par l’inspection académique et le maire à l’égard de la directrice et des personnels, assez misérables en soi, ne changeront rien à l’affaire. Le bon sens et la justice devront l’emporter, il n’y a pas d’autre issue.
Cahors, le 23 mai 2014
La Fédération du Lot du PCF
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