Yannick a dit :
Pour une agglo à échelle humaine
Les statuts de la communauté d’agglomération du Grand Cahors soumis au vote de notre assemblée montrent une fois de plus qu’en enclenchant un mouvement de regroupement tentaculaire des communes, les élu-es locaux perdent une part toujours plus grande de leurs compétences en même temps qu’ils perdent la maîtrise de leur mandat.
C’est ainsi que toute la démocratie de proximité se trouve mise en cause
Demain, que va-t-il rester aux maires : la police ? L’ecole ?
Pas sûr pour l’ecole puisqu’un vaste mouvement de regoupements pédagogiques intercommunaux est programmé dans le Lot avec la suppression de plusieurs dizaines de classes. Les conséquences de ces regroupements, on les comprend vite :
Un recul profond du service public de proximité, la fermeure d’écoles de villages avec la perte d’attractivité qui va avec, des animations autour de l’école qui vont fondre comme neige au soleil et des élèves trimbalés en car tous les matins de communes en communes et rebelote le soir.
A Cahors à gauche, nous sommes contre ce type d’intercommunalité soumis avant tout à des critères de rationalisation et à la pseudo modernisation de l’action publique.
Nous defendons une intercommunalité à échelle humaine qui prenne en compte les intérêts bien compris des maires et de la population, qui préserve la démocratie locale et l’équilibre des pouvoirs. C’est pourquoi nous voterons contre cette délibération
Comment l’austérité engendre pauvreté et injustice sociale
Il nous est proposé dans cette autre délibération « de réajuster le prix de vente des repas scolaires, ALSH et maison de retraite (EPHAD) en intégrant l’augmentation annuelle du coût de la vie » au motif qu’il faut réduire les déficits.
Vous nous précisez, Monsieur le Président, que les maires sont libres de répercuter ou non cette augmentation
Mais de quelle liberté s’agit-il quand on sait la marge de manoeuvre étroite dont ils disposent ? : Soit appliquer cette augmentation à leur tour à leurs administré-es, soit creuser leur déficit.
Le problème, c’est que toutes ces augmentations des prix des services - qui peuvent paraître anodines - se cumulent et vont peser au bout du compte sur les familles aux ressources modestes, sur les restes à vivre en ce qui concerne les minimas sociaux ou encore sur le reste à charge des familles de personnes en maison de retraite.
A Cahors à gauche, nous voterons contre cette décision qui ne va pas dans le sens d’une politique sociale ambitieuse telle que nous la concevons.
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