Fédération du Lot

La Maire Patricia Fernandez-Pédinielli (PCF) évoque les enjeux du second tour.

« Toute la semaine, on va continuer d’aller à la rencontre des habitants pour que Port-de-Bouc se mobilise, se réveille et pour que le deuxième tour concrétise l’envie de  continuer ensemble », souligne Patricia Fernandez-Pédinielli (Maire PCF), dont la détermination est intacte à l’issue d’un premier tour, où elle a obtenu 48,5% des voix, devant le candidat d’une liste hétéroclite qui va de l’UDI (la formation de Jean-Louis Borloo, ex-Ministre de Nicolas Sarkozy) au PS, menée par Stéphane Didero (35%) et la candidate de l’UMP, Virginie Pepe-Patin (16%). Les deux listes d’opposition ont annoncé leur fusion officiellement hier, avec un objectif proclamé : « Faire basculer la ville, communiste depuis 60 ans. »

Une fraction importante des habitants ne s’est pas rendue aux urnes dimanche (56% de participation seulement) et l’enjeu du second tour est tel qu’un sursaut est attendu. « Les difficultés que les gens subissent sont liées à l’emploi, aux problèmes de logement, de pouvoir d’achat qui créent une mal vie terrible », indique Patricia Fernandez-Pédinielli, « d’où la réaction "que font les politiques ?" ».

« Face à une politique nationale qui a créé de la déception, des discours très populistes s’imposent plus facilement. On a subi les contrecoups d’un effet plus national que local », poursuit-elle. Cependant, reconnaît la Maire sortante, « il faut rester très humble ; là où on a une part de responsabilité, c’est qu’il faut absolument être présents aux cotés de ces jeunes qui souffrent, les écouter pour savoir quel est leur ressenti, de façon à ce qu’ils retrouvent la force d’être combatifs. Face aux conséquences de décisions qui dépassent l’échelon local, il serait dommage de s’alourdir la peine ».

Pour répondre à ces attentes, Patricia Fernandez-Pédinielli évoque notamment « une proposition d’une Maison des jeunes mieux identifiée, dont ils pourront s’emparer pour être en contact avec le Paje et les élus, afin qu’ils puissent trouver leur place ».

« Ecran de fumée »

Pour Patricia Fernandez-Pédinielli, les deux listes d’opposition ont utilisé la tactique de « l’écran de fumée pour ne pas qu’on les amalgame aux partis auxquels ils appartiennent ».

Face à un rejet de la « politique politicienne » qui a produit des effets ce dimanche dans l’ensemble du pays, « charge à nous de redonner confiance dans l’action concrète », confie la Maire de Port-de-Bouc, « nous l’avons fait avec beaucoup de projets, comme le Centre d’arts plastiques. On s’y emploiera avec la force de nos convictions, pour élaborer le contournement autoroutier, construire le projet de la Presqu’île, le sentier littoral, l’aménagement du vallon Clément Mille. Ce que nous avons fait jusqu’ici n’est pas suffisant ? Dont acte. J’ai entendu, alors parlons-nous davantage et encore mieux, pour qu’on rende Port-de-Bouc plus belle encore, avec le développement des activités culturelles et sportives et celui du lien social. Il nous faut continuer pour améliorer notre quotidien ensemble, ne pas hésiter à se rassembler pour affronter les conséquences des politiques qui sont menées au niveau national et européen. C’est la raison pour laquelle je m’investirai aussi dans les élections européennes ».

La Marseillaise, le 26 mars 2014

L'équipe de la Maire sortante a improvisé, hier, un meeting qui s'est tenu dans la soirée dans la salle Gagarine. Dans le public, au premier rang, il y avait Gaby Charroux et Henri Cambessédes.

Patricicia Fernandez-Pédinielli. "Attention à la confiance, c'est pourtant ce qui nous caractérise, ici, à Port-de-Bouc, elle nous a joué des tours…"

Michel Vaxès. "Que chacun prenne son téléphone pour mobiliser sa famille, ses amis, ses voisins pour qu'ils aillent voter dimanche !"

La Provence, le 26 mars 2014

La Maire sortante (PCF) devance Stéphane Didero (34,99%) et la candidate UMP Virginie Pepe-Patin (16,44%).

Patricia Fernandez-Pédinielli, Maire sortante (PCF) arrive nettement en tête avec 48,85% des suffrages exprimés, soit 3 226 voix, devant la liste conduite par Stéphane Didero (assemblage PS et centre-droit !) crédité de 34,99% soit 2.324 voix et la liste UMP de Virginie Pepe-Patin qui obtient 16,44% des suffrages avec 1.092 voix. Dans le hall de la Mairie, la déception était lisible sur les visages des électeurs de la liste « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc » mais les « Patricia, Patricia » qui ont accueilli l’apparition du maire étaient le signe de la détermination intacte à garder la ville à gauche. « Il va falloir se retrousser les manches », soulignait Patricia Fernandez-Pédinielli, « malheureusement, à force de se souvenir du score de 2008 (70,75% des voix, Ndlr), beaucoup de Port-de-Boucains étaient très confiants et ont pensé que ce n’était peut-être pas la peine de se rendre aux urnes ». Dans une campagne où là aussi, « les pires calomnies » ont été colportées, (jusqu’aux attaques racistes) Patricia Fernandez-Pédinielli croit au sursaut citoyen.

La participation n’ayant été que de 58 %, il reste probablement des voix à gagner pour la liste « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc » qui représente la fidélité à l’histoire de cette ville où « les valeurs solidaires, complices, les habitants qui relèvent le gant » sont des réalités tangibles. « Je ne pense pas que les Port-de-Boucains aient envie de paroles qui dressent les uns contre les autres », poursuit-elle.

Des actes contre des promesses hasardeuses

Et si des électeurs ont pu se laisser séduire par certaines sirènes, Patricia Fernandez-Pédinielli « met en garde contre les promesses avancées qui ne seront pas tenues » considérant qu’il « faut juger sur les actes ». Et sur des projets qui, eux sont réellement actés, à l’instar du contournement autoroutier « qui va permettre de recoudre le Nord et le Sud de la ville » ou des berges du canal.

« Est-ce qu’on va revenir à la raison ou est-ce qu’on va laisser s’installer les idées nauséabondes ? », s’interrogeait la candidate. Quelle sera la configuration du second tour avec un Stéphane Didero qui est passé de 20% en 2008 à 35% et le danger d’une collusion entre les deux listes d’opposition ? Dans une ville qui a l’habitude de relever les défis depuis la fermeture des chantiers navals, Patricia Fernandez-Pédinielli se dit « plus combative que jamais pour défendre le Port-de Bouc qui nous a bercés ».

Jean-François Arnichand (La Marseillaise, le 24 mars 2014)

Port-de-Bouc

1er tour

2e tour

A son tour, la CGT prend position dans la campagne.

L’union locale des syndicats CGT de Port-de-Bouc s’investit à son tour dans la campagne dans un communiqué.

« Depuis 2007, les gouvernements successifs sous la présidence de Sarkozy et Hollande ont, sous couvert de crise économique, accentué les coups portés au modèle social français » déclare le syndicat, « Aucun domaine n’a été épargné et les mesures en cours vont aggraver les choses. Ces politiques ont provoque des milliers de fermeture d’entreprises, l’explosion des chiffres du chômage un recul important des services publics, le recul de l’âge de la retraite, les conditions de vie et de travail de millions de salariés, retraités, privés d’emploi et de jeunes » poursuit le communiqué qui souligne qu’il devient de plus en plus dur « de se soigner, de se loger, de s’éduquer, de vivre, tout simplement ».

Selon le syndicat, Sarkozy avec l’UMP et Hollande pour le PS « ont donc choisi d’imposer la rigueur et l’austérité pour tous, nous faisant payer les milliards de cadeau faits au grand patronat ».

La CGT relève que sur la commune, deux listes ont reçu l’investiture, une de l’UMP et une du PS et de centre droit : « malgré leurs tentatives de laisser penser qu’elles sont aux côtés des salariés, elles représentent les partis qui nous ont conduits à cette situation. Ces usurpateurs doivent être battus et entendre que Port-de-Bouc est une ville où les valeurs de solidarité, de partage et de résistance sont le ciment des habitants ». Elle considère qu’il n’y a « rien à gagner à installer des gens qui cautionnent tous les mauvais coups passés et à venir », que l’UMP et le PS « ont créé et validé la mise en place des métropoles » et considère « qu’il s’agit là de choix désastreux pour les services publics et les usagers ». Considérant qu’il ne faut « pas prendre de risque » et que les échéances à venir « imposent d’être unis et en état de résister et de gagner le progrès social », le syndicat estime avoir besoin d’élus « proches de ceux qui sont les victimes des mauvais coups du patronat et du gouvernement ». « Parce que Patricia Fernandez-Pédinielli et son équipe ont ces valeurs, l’UL CGT appelle à voter et faire voter dimanche pour la liste conduite par le Maire » conclut le communiqué.

La Marseillaise, le 22 mars 2014

Dernier meeting pour Patricia Fernandez-Pédinielli et la liste « Continuons Ensemble pour Port-de-Bouc ».

Jeudi, salle Gagarine : d’abord il a fallu pousser les murs… Et le meeting a pu commencer et le printemps trouver sa place. Michel Vaxès, Président du comité de soutien, rappelle l’élan de cette campagne autour de la liste « Continuons Ensemble pour Port-de-Bouc », riche en humanité, belle en citoyenneté, pleine en participation. Il soulignait quelques évidences sur les deux listes adverses et leur démagogie, « au point de promettre la réhabilitation de la zone industrielle, alors qu’on ouvre les plis de l’appel d’offres d’ici quelques jours ». Autrement dit, ils peuvent toujours la promettre, l’équipe de Patricia Fernandez-Pédinielli l’a fait.

Puis de jeunes citoyens viennent dire le sens de leurs luttes et de leur engagement. Fabienne, salariée territoriale, engagée « pour combattre la Métropole, défendre la solidarité à travers les services publics et l’engagement de la ville à les développer ». Alain met en avant ce que la municipalité a fait « pour mettre la culture entre toutes les mains et défendre l’accès à la santé pour tous ». Christine, employée de Carrefour, (CGT), dénonce « les deux listes adverses » de l’UMP, du PS et du centre droit, représentants de Hollande et de Sarkozy : « Malgré leurs tentatives de laisser penser qu’ils sont aux côtés des salariés, ils représentent les partis qui nous ont conduits à l’austérité. Ils doivent être battus et entendre que Port-de-Bouc est une ville où les valeurs de solidarité, de partage et de résistance sont le ciment des habitants. »

Yacine, membre actif du comité de soutien, étudiant en doctorat d’économie et de finances, souligne « le goût de l’humanité de cette campagne et l’importance d’être acteur et artisan du bien commun et de poursuivre à faire ensemble après la campagne électorale ». Mériem, gérante d’auto-école, dit son envie de travailler avec les jeunes et de relever le goût de la citoyenneté, « y compris à travers le passage du permis ». Pascal, jeune Port-de-Boucain d’Air France (CGT), met l'accent sur « l’importance d’avoir une municipalité aux côtés des salariés en lutte ».

Vient le tour de la conseillère générale Evelyne Santoru-Joly, qui alerte sur le projet gouvernemental de « fondre le CG dans la Métropole au détriment de la solidarité départementale dont la ville a besoin ».

Tous ont dit leur amour pour leur ville, son âme de résistante et son caractère de combattante pour une société plus juste incarnée dans les valeurs portée par l’équipe de « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc » et Patricia Fernandez-Pédinielli à sa tête, qui, dans son discours fit vibrer le souffle de l’intérêt général : « Oui, Port-de-Bouc se façonne dans le rassemblement de tous, sans devoir faire de préférence, sans vouloir en laisser un seul sur le bord du chemin. (…) A Port-de-Bouc, ce ne sont pas les calculs égoïstes et égocentriques qui font du candidat un maire, c'est le sens de l'intérêt général et l'attention constante portée à la vie démocratique et le respect des engagements pris avec tous les habitants. Une municipalité ce n’est pas qu’un Maire ou que des élus, ce sont tous les habitants et le travail qu’on accomplit ensemble. Les Port-de-Boucains (…) sont des êtres de vouloir, de penser et d’agir. Notre ville peut s’enorgueillir de cette richesse inestimable. Elle est cette force qui nous ressemble à tous et qui nous rassemble tous. La ville que nous voulons vivre, c’est celle d’une citoyenneté pleine et entière qui nous permet de rester debout. Parce qu’elle est le levain d’une pâte qui donne à Port-de-Bouc ses valeurs d’humanisme. Parce que tous ensemble, nous sommes plus forts pour construire une société plus juste, plus forts pour résister, plus forts pour être à l’offensive, plus forts pour construire. »

La Marseillaise, le 22 mars 2014

Comme les communes, l'Assemblée départementale menacée : entretien avec la Conseillère générale.

La Marseillaise. Quels sont les liens entre une municipalité, Port-de-Bouc en l’occurrence, et le Conseil général ?

Evelyne Santoru-Joly. L’Assemblée départementale et dans ce cadre, la fonction de Conseillère générale sont devenus des partenaires incontournables de notre commune et un garant de la solidarité départementale, pour corriger les inégalités entre les territoires. L’action conjointe du Maire de Port-de-Bouc et de la Conseillère générale est essentielle pour obtenir de la part du Conseil général (CG) les moyens financiers nécessaires et qui doivent légitimement revenir à Port-de-Bouc, à ses habitants, aux associations, aux clubs. Ainsi, nous travaillons main dans la main avec Patricia Fernandez-Pédinielli, son équipe et les services, pour réaliser des projets d’intérêt collectif et de service public, répondant au mieux aux besoins des habitant(e)s parce que construits ensemble.

La Marseillaise. C’est donc une action commune au service des Port-de-Boucains.

Evelyne Santoru-Joly. En effet, les subventions obtenues du CG (70% de participation pour l’investissement, 80% pour les travaux de proximité, 1 millions d’euros par an, plus les subventions aux structures associatives), nous les devons à cette action commune et aussi et surtout à la force renouvelée à chaque scrutin par la large majorité des électeurs de Port-de-Bouc.

La Marseillaise. Des exemples ?

Evelyne Santoru-Joly. Outre ce qui relève de ses compétences comme la construction de la future caserne des pompiers, la gestion et l’entretien des collèges, le CG intervient volontairement sur la maison des sportifs, le vélodrome, le gymnase Unia, la réfection des rues, les aménagements urbains, la réhabilitation de quartiers, la réfection des écoles communales, Castillon, etc…

D’autre part, sans les financements croisés des différentes collectivités notamment, les centres sociaux, le théâtre du Sémaphore, la médiathèque Boris-Vian, le cinéma le Mélies et de nombreuses associations sportives, culturelles, d’amitié, de solidarité et de promotion des droits des femmes pour plus d’égalité… ne pourraient pas fonctionner et offrir leurs services à la population.

La Marseillaise. La suppression du CG 13 aurait donc de lourdes conséquences sur la population port-de-boucaine ?

Evelyne Santoru-Joly. Cette menace pèse sur l’avenir du CG 13 : le gouvernement envisagerait, comme c’est prévu à Paris et Lyon, de noyer le Conseil général dans la métropole marseillaise !

Ainsi, après la remise en cause des libertés communales, la métropolisation menace la solidarité départementale exercée aujourd’hui par le Conseil général ! Cette décision supprimerait les élu(e)s de proximité que sont les Conseillers généraux, en centralisant les pouvoirs de décisions et en éloignant les citoyens. Objectif : s’attaquer aux services publics territoriaux et départementaux et livrer les marchés publics aux intérêts privés des grands groupes financiers, au détriment des besoins des communes, de leurs habitant(e)s et de l’intérêt général.

La Marseillaise. Comment défendre ces institutions ?

Evelyne Santoru-Joly. Face au refus d’un référendum sur ce thème, nous devons saisir massivement le bulletin de vote « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc ». Avec lui, nous défendons la commune et le Département qui sont des conquêtes démocratiques fondatrices de la Révolution française et garantes de la souveraineté populaire. Ce bulletin, c’est dire non à la métropole et oui aux coopérations librement choisies. Car c’est aux habitants de décider de l’avenir de leur commune.

Propos recueillis par D. Casanova (La Marseillaise, le 20 mars 2014)

Pour Serge Angélini de la CNL, « à Port de Bouc , force est de constater que sur les revendications essentielles (transports, services pubics, travaux et arrêts des saisies et des expulsions) nous travaillons main dans la main avec la municipalité sortante : Riche bilan d’activités à tous les niveaux, fruits de nos efforts communs ». La commune n’a pas compétence dans l’attribution de logement dans le parc public et privé, celle-ci en lien avec les administrateurs de la CNL est présente aux commissions d’attribution avec les bailleurs et la préfecture afin d’appuyer les demandes des port de boucains…

« Nous apportons notre soutien à notre Maire sortant Madame Patricia Fernandez-Pédinielli et nous appelons à faire réélire, dès le 23 mars la liste Continuons ensemble pour Port de Bouc », conclut Serge Angélini.

La Marseillaise, le 19 mars 2014

Municipales. L’enthousiasme et des projets à créer ensemble. Au cœur de la démarche de la liste « continuons ensemble pour Port de Bouc ».

Comme tous les jours le comité de soutien à la La liste « Continuons ensemble pour Port de Bouc », conduite par Patricia Fernandez-Pédinielli  est sur le terrain. Samedi matin, le soleil accompagnait la centaine de compagnons de route parties à la rencontre des port de boucaines et des port de boucains. A peine sortis du local de campagne, en quelques minutes seulement, c’est une quinzaine de signatures d’appel au vote pour Patricia Fernandez-Pédinielli et ses colistiers qui venaient agrandir le comité de soutien.

C’est dire l’élan qui entoure cette candidature et cette envie de se mettre au service de Port de Bouc et de ses habitants. Samedi après midi, c’est une trentaine de jeunes qui se réunissaient au siège de campagne pour discuter avec le Maire sortant et plusieurs de ses colistiers, dont la jeune Manon et Meriem.

Les jeunes sont citoyens

Une discussion riche et intense qui rompt avec les pratiques démagogiques et les promesses faites aux jeunes avant les élections. Ici pas de promesses qui ne se tiendront jamais. C’est comme une réunion de travail pour prolonger des projets qui sont déjà en cours où évoquer des  préoccupations. Comment trouver la place dans sa ville, quand on est jeune et qu’on n’ose pas forcément participer aux visites de quartiers ou autre initiatives de ce type ? A qui s’adresser pour se faire accompagner dans des projets qui concernent  des groupes de jeunes ?  le Point Accueil Jeunes, l’Espace Santé jeunes, La Mission locale, et les centres sociaux sont au cœur des discussions. Patricia Fernandez-Pédinielli et ses colistiers évoquent la notion de « ne pas rester sur le pas de la porte des structures, mais de  rentrer et de s’adresser aux structures, car elles ont été créées au service de la population et donc au service de la jeunesse pour monter des projets qui leur correspondent ». Le Maire sortant évoque également la volonté de créer un service et un espace municipal et public de la Jeunesse. Celui-ci comme tous les projets de la Ville sera fait avec les jeunes qui souhaitent s’y associer.  Ça y est le projet est en marche. Les jeunes sont en mouvement.

D. Casanova (La Marseillaise, le 19 mars 2014)

Appels à voter. 1714. C’est le nombre de compagnons de route qui appellent à voter pour Patricia Fernandez-Pédinielli et qui participent activement à cette campagne placée sous le signe de l’intérêt général et de l’épanouissement de chacun.

Contre la métropolisation. Barrer la route au projet de métropolisation qui veut imposer l’austérité aux communes, sacrifier les services publics et empêcher les habitants de décider de l’avenir de leur lieu de vie. C’est tout le sens du bulletin de vote de la liste Continuons ensemble pour Port de Bouc.

Festival de « Plus belles les luttes » et « Saint-Blaise, un site en partage » au Conseil communautaire qui s’est tenu jeudi soir.

Le dernier Conseil communautaire de la mandature avant les municipales qui seront couplées pour la première fois avec l’élection des futurs Conseillers communautaires, s’est tenu jeudi soir dans une ambiance encore plus décontractée qu’ à l’accoutumée. 19 dossiers étaient à l’ordre du jour dont la cession de parcelles de terrains de la Z.A.C des Etangs (à Saint-Mitre) par la Semivim à la communauté « d’agglo ». Cette rétrocession porte sur les parcelles en cours de commercialisation ou restant à commercialiser.

Le Conseil communautaire était également invité à émettre un avis sur le projet de mise en place de 13 éoliennes flottantes à Port-Saint-Louis. La partie terrestre du projet (câble de raccordement et poste de transformation) serait située sur la commune rhodanienne et le parc pilote « Provence Grand Large » dont la mise en service est prévue pour 2016, serait localisé au large, à 13 km de la plage de Piémanson. Ces éoliennes à axe vertical sont conçues pour être intégrées sur un flotteur dont les structures sont ancrées sur les fonds marins. Le parc pilote sera exploité par E.D.F. Energies nouvelles (filiale du groupe) qui établira une base de maintenance à proximité. Après une phase de tests d’un prototype terrestre, le site d’essai « Mistral » devrait démarrer en 2015. Henri Cambessedes, président de la C.A.P.M., a évoqué les aspects positifs de ce projet en termes d’emplois, « la construction des éoliennes devant avoir lieu sur la zone industrialo-portuaire de Fos ». A la demande de Patricia Fernandez-Pédinielli, le Conseil a toutefois émis une réserve dans l’attente de l’avis de la commune de Port-Saint-Louis.

Dans le domaine de la santé, le Conseil communautaire  a adopté la convention de partenariat entre la C.A.P.M. et l’Association pour la prise en charge des maladies éliminables, basée à la Maison des services au public à Port-de-Bouc. Cette association formée de médecins met en œuvre un projet intitulé « cadastre du risque avéré » qui vise à promouvoir la prévention des cancers dans les entreprises du bassin d’emploi (raffinage, industrie chimique, B.T.P., maintenance des installations industrielles, carrières…). Le Conseil communautaire a voté une subvention de 23.000 euros.

Un festival pour « Plus belles les luttes »

L’association « Plus belles les luttes » bénéficiera, elle aussi, d’une subvention, de 45.000 euros pour son prochain festival du film documentaire sur la condition ouvrière qui aura lieu sur les trois communes, du 24 avril au 11 mai. Si cette initiative se situe dans la continuité de Marseille-Provence 2013, le site archéologique de Saint-Blaise lui aussi reconduira la manifestation « Un site en partage-L’agora des savoirs » organisée en 2013. L’association ArchéoMed qui promeut l’archéologie auprès des scolaires, accueillera des collégiens et lycéens des Bouches-du-Rhône, mais aussi du Vaucluse et de la Drôme lors du premier jour de cette manifestation qui se tiendra les 16 et 17 mai. Elle bénéficiera pour cela d’une subvention de 1200 euros. Pour Henri Cambessedes, cette manifestation « contribue au rayonnement du territoire hors de la C.A.P.M. ». Une communauté d’agglomération qui a tenu 60 conseils durant la mandature et adopté 1.100 délibérations précisait le président : « certains trouvent l’exercice beaucoup trop consensuel mais les Conseillers ont bien compris l’intérêt de faire valoir un point de vue commun ».

Jean-François Arnichand (La Marseillaise, le 15 mars 2014)