Fédération du Lot

Fédération du Lot
Accueil

Port-de-Bouc. « Toutes et tous candidats d'un avenir solidaire »

le 13 février 2014

Port-de-Bouc. « Toutes et tous candidats d'un avenir solidaire »

La liste « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc », conduite par la Maire communiste Patricia Fernandez-Pédinielli, a été présentée mardi soir dans un « Espace Gagarine » comble.

Patricia Fernandez-Pédinielli et la liste « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc » vont illustrer les mots d'un colistier, Marcel Traversa : « Je ne suis pas croyant mais je crois que la ville a une âme ».

La Marseillaise, le 13 février 2014

Port-de-Bouc. « Oui à une réforme réfléchie »

le 09 février 2014

Port-de-Bouc. « Oui à une réforme réfléchie »

Rythmes scolaires : les parents appellent au boycott demain.

Mardi, à l’invitation de la municipalité, environ 70 parents d’élèves sont venus à la deuxième réunion publique sur les rythmes scolaires dans le but d’être informés sur cette nouvelle réforme. Inquiets, les mamans et les papas ont exprimé leur mécontentement sur cette réforme qu’ils jugent, en grande majorité, dépourvue de moyens. « On nous dit qu’on veut plus de réussite pour nos enfants mais en leur donnant moins de temps d’apprentissage et moins de moyens. Quelle est la logique dans tout cela ? » a déploré une mère de famille.

Déjà, avec le précédent gouvernement, les enfants ont perdu deux heures d’enseignement par semaine soit à terme, une perte de deux années d’études. Avec cette nouvelle réforme, le gouvernement actuel souhaite conserver les 24 heures de cours hebdomadaire mais répartis sur quatre jours et demi. « Ce nouvel aménagement nous semble plus négatif que positif pour les enfants. Avec d’autres maires nous avons déjà cosigné un courrier demandant un délai supplémentaire de réflexion car nous voulons prendre le temps pour travailler le fond », a expliqué le Maire, Patricia Fernandez-Pédinielli.

« Plus d’école et mieux d’école »

Souhaitant construire un réel projet éducatif sur la ville, la Mairie avait déjà rencontré en amont les partenaires de l’éducation lors de réunions et d’ateliers participatifs. Ensemble, ils ont formulé des propositions d’aménagement du temps scolaire mais sans trop grandes convictions sur cette réforme.

Mardi, lors de ce débat public, le Maire et le PRE(1), représenté par Farid Roguiai, ont sondé les parents d’élèves pour connaître également leur avis. A l’unanimité, les parents ont demandé un boycott. « A l’école Marcel-Pagnol, plus de 80% des parents sont contre. Dans d’autres écoles, c’est le même constat et dans les villes alentours également. Il faut nous mobiliser pour une meilleure réforme mais pas celle-là ! », a déclaré une déléguée de parents d’élèves. Le Maire a pris en compte les inquiétudes justifiées des parents mais a rappelé qu’il fallait mettre en place une contre-réforme afin de répondre de façon argumentée au DA-SEN(2).

Une motion unanime

Deux jours plus tard, lors du Conseil municipal, une motion a été votée à l’unanimité demandant un report à l’inspection d’académie pour rendre la grille horaire. « La concertation avec toute la communauté éducative nous conduit à travailler sur des ambitions plus larges que le strict cadre réglementaire (…) parce que nous refusons de sacrifier la qualité et la cohérence entre les différents temps de l’enfant, le Conseil municipal demande un report de la décision sur la grille horaire ».

Le Conseil municipal demande également dans sa motion(3) au Ministre de modifier le décret en proposant aux 22%  des collectivités qui ont décidé de mettre en place cette réforme à la rentrée 2013-2014, de considérer qu’elles sont en expérimentation pour une durée de trois ans. Cette proposition, suggérée par une parente d’élève lors du débat public, a fait son chemin jusqu’à la motion, preuve que la concertation est le meilleur moyen d’avancer. Quelques parents d’élèves, présents au Conseil, ont applaudi la motion. Demain, ils appellent à boycotter la réforme devant les grilles des écoles en proposant de ne pas amener les enfants en classe. Une mobilisation à suivre !

La Marseillaise, le 9 février 2014

(1) PRE : Projet de réussite éducative de la ville de Port-de-Bouc.
(2) DA-SEN : Directeurs académiques des services de l’Education nationale.
(3) Motion : texte soumis à une assemblée pour exprimer son opinion ou sa volonté Les 11 et 14 mars, deux autres réunions seront organisées pour les écoles élémentaires et maternelles.

Port-de-Bouc. « L’avenir est entre nos mains »

le 07 février 2014

Port-de-Bouc. « L’avenir est entre nos mains »

Le Maire a présenté les vœux dans les quartiers.

Le Maire et son équipe viennent d’achever la traditionnelle tournée des vœux dans les quartiers. Comme chaque année, les quartiers ont rivalisé d’imagination et de créativité pour accueillir les habitants. Décoration, spectacles de musique ou de chants avec les enfants, rien n’a manqué, de la salle Auguste-Peyre aux centres sociaux, pour faire de ces soirées des moments privilégiés de rencontre et donner à voir comment dans les quartiers, on sait conjuguer l’épanouissement de chacun avec celui du collectif.

Partout, régnait une ambiance de sérénité comme pour effacer les tumultes de 2013 et exprimer cette aspiration commune de retrouver l’apaisement pour 2014 comme l’indiquait le Maire : « Cet accueil nous rend serein grâce aux enfants et au monde vu par leurs yeux, la sérénité à laquelle nous aspirons toutes et tous en ce début d’année tant 2013 a été particulièrement difficile pour l’ensemble de notre peuple. »

Le Maire a fait le bilan de 2013 qui s’est terminée dans un contexte de tensions nationale et internationale et a pointé du doigt la logique de marché responsable, à ses yeux, de cette situation : « Dans la France, dans l’Europe et dans le Monde, la course à la productivité rejoint le banc des accusés sur le champ de bataille au sens propre comme au sens figuré, qu’impose le marché global. » Citant le poète Henley, que Mandela affectionnait particulièrement, elle a appelé les Port-de-Boucains à ne pas se résigner : « Peu m’importe l’étroitesse des chemins, la dureté des châtiments sur le mien, je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. »

Lou Marti  (La Marseillaise, le 7 février 2014)

Martigues. BTS, une décision injustifiée

le 07 février 2014

Martigues. BTS, une décision injustifiée

La suppression d’une section au lycée Lurçat à Martigues n’en finit pas de faire des vagues. Des chefs d’entreprise de l’ouest de l’étang de Berre soutiennent la mobilisation.

Après Gaby Charroux (Député-Maire PCF de Martigues), qui a écrit au Ministre de l’Éducation nationale, et Patricia Fernandez-Pédinielli (Maire PCF de Port-de-Bouc) qui s’est adressée au Recteur, Vincent Burroni (Député-Maire PS de Châteauneuf-les-Martigues) et Frédéric Vigouroux (Maire PS de Miramas) ont interpellé à leur tour Vincent Peillon.

Depuis plusieurs jours, enseignants, élèves, parents et élus luttent pour une section BTS SN (systèmes numériques) au lycée Jean-Lurçat à Martigues, que le rectorat a subitement décidé de ne pas implanter. Et dans leur mobilisation, ils ont reçu un soutien de poids : le Groupement des entreprises de l’ouest de l’étang de Berre (Geoeb), qui était présent mardi soir, à la réunion publique qui s’est tenue pour faire le point avec les parents et envisager la suite de la mobilisation.

« En juin, lors d’un CA tout a été validé »

La réforme des lycées a entraîné la création de bac technologie (STI2D, SIN et SI notamment) et de bac pro SEN (systèmes électronique et numérique). La suite logique étant la mise en place d’un nouveau BTS SN issu de la fusion des BTS Iris (à Lurçat) et électronique (qui a été supprimé à Salon-de-Provence). « On a travaillé durant trois ans avec les enseignants des filières, le chef de travaux du lycée et l’inspecteur pédagogique régional. En juin, lors d’un CA, tout a été validé. Pour nous, c’était sûr que ce BTS ouvrirait en 2014 », explique Christine Lemassu, déléguée syndicale FSU. D’où l’incompréhension de la communauté éducative : « Pourquoi offrir des possibilités de formations qualifiantes si c’est pour ensuite boucher l’avenir des élèves ? »

Si ce BTS disparaît, il n’y aurait plus de formation dans cette filière à l’ouest du département. Une délégation a été reçue au rectorat jeudi 30 janvier. Un accueil glacial et irrespectueux, aux dires des présents, (deux élues de Martigues se sont vues intimer l’ordre de rester à la grille, malgré la pluie !) augurait mal de cette rencontre qui s’est soldée par une fin de non recevoir : « Ils n’ont aucun argument, aucun ! », déclarait un parent d’élève de la FCPE pour lequel la discussion « a tourné en rond », le rectorat refusant de prendre en compte les arguments des enseignants, des élèves et des parents.

Le ralliement des entreprises, même s’il est inattendu, n’est pas donc si surprenant : « Cette décision est un non-sens, une aberration ! » affirme Hervé Langlois, Président du Geoeb, « le point fort du BTS, ce sont les stages en entreprise. Or celles qui sont intéressées par cette filière sont ici, sur le bassin ouest de l’étang de Berre. Pourquoi envoyer des étudiants à Marseille ou à Aix alors qu’on a tout sur place ? Surtout quand on connaît les difficultés des familles. C’est pour nous incompréhensible et illogique », martèle-t-il.

« Ça ne coûterait rien. On a les structures, la Région a investi pour des salles de cours adaptées, les professeurs sont là. On est prêts », affirment les enseignants.

Nathalie Pioch (La Marseillaise, le 6 février 2014)

 Le rectorat ne veut rien savoir

Ils s’étaient donnés rendez-vous hier à 15h, devant le rectorat à Aix, espérant être reçus par le recteur. Une fois de plus, ça n’a pas été possible, le bâtiment ayant même été barricadé ! C’est à travers la grille que les discussions se sont menées avec le secrétaire général du rectorat… Les enseignants et un représentant des entreprises ont refusé de donner les pétitions et une lettre, en demandant à les remettre en main propre au recteur. Sur le rond-point, encadrés par les polices nationale et municipale plutôt conciliantes, les élèves continuent à faire signer les pétitions aux passants et aux conducteurs, tandis que sifflets, cris et slogans fusent.

Finalement, vers 16h30, le directeur de cabinet du recteur consent à venir à la rencontre des manifestants et c’est toujours à travers la grille que les pétitions, le courrier du Groupement des entreprises de l’ouest de l’étang de Berre (Geoeb) et les articles parus dans la presse sont remis. Pas sûr que l’attitude du rectorat calme enseignants, élèves, élus, fédération de parents et maintenant les chefs d’entreprise. Une maman se disait même « désemparée » mardi soir, lors de la réunion publique.

D’autres actions sont prévues aujourd’hui et demain, un préavis de grève a été déposé avec une mobilisation devant le lycée de tous les acteurs qui refusent de baisser les bras, convaincus que cette décision est injuste.

La Marseillaise, le 6 février 2014

Port-de-Bouc. Etre au service des habitants

le 06 février 2014

Port-de-Bouc. Etre au service des habitants

La liste « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc » sera présentée au public ce mardi 11 février à l’espace Gagarine.

Conduite par le maire sortant Patricia Fernandez-Pédinielli, la liste est composée de 33 candidats qui ont en commun la volonté de travailler ensemble au développement de la ville et l’intérêt des habitants.

« Même si la pratique démocratique port-de-boucaine veut favoriser la participation du plus grand nombre de citoyens à l’élaboration des projets et des orientations pour la ville, au moment des élections, il faut en choisir 33 pour constituer une liste. Cela n’a pas été simple tant les Port-de-Boucaines et les Port-de-Boucains sont nombreux à être riches de qualités, de talents et de compétences pour porter les valeurs humanistes et de progrès qui caractérisent notre ville. Il faut bien comprendre que les 33 compagnons de route qui composent la liste, sont des citoyens qui ont décidé de s’engager d’une manière particulière au service des Port-de-Boucaines et des Port-de-Boucains », indique René Giorgetti, le directeur de campagne.

Lou Marti (La Marseillaise, le 6 février 2014)

Martigues. Toujours mobilisés pour l’avenir du BTS

le 06 février 2014

Martigues. Toujours mobilisés pour l’avenir du BTS

Réunion publique hier soir, rassemblement au Rectorat cet après-midi, l’action continue au Lycée Lurçat.

Des pneus et des caddies de supermarché rassemblés devant les grilles de l’établissement : le mouvement pour la sauvegarde du BTS Iris (Informatique et réseaux pour l’industrie et les services) au Lycée Jean Lurçat s’est poursuivi hier, mais dans des formes différentes de la veille. Sur le conseil des enseignants, solidaires, les étudiants du BTS ont laissé entrer leurs camarades afin de ne pas les pénaliser dans le suivi de leurs cours. Outre la réunion publique organisée dans l’urgence hier soir à l’Hôtel de Ville à laquelle les parents étaient conviés, les professeurs réunis en assemblée générale ont décidé d’un nouveau rassemblement devant le Rectorat, à Aix-en-Provence, cet après-midi à 15h(1). Un courrier sera remis au Recteur ainsi que les pétitions recueillies par les enseignants, notamment dimanche sur les marchés de Martigues. Si le Rectorat campe sur ses positions, « nous avons voté le recours à la grève pour la fin de la semaine à plus de 75% », précise Philippe Sénégas, responsable syndical.

Le syndicat a alerté les instances académiques du SNES (Syndicat National de l’Enseignement secondaire) afin de donner une portée plus large à cette action qui ne laisse pas indifférentes certaines entreprises de l’Ouest de l’Etang-de-Berre. « Les jeunes qui sortent de ce BTS sont embauchés de manière rapide sur le pourtour de l’Étang-de-Berre, ces entreprises ont compris qu’elles subiraient elles aussi, les conséquences d’une disparition » explique Philippe Sénégas. Après les soutiens du Député-Maire Gaby Charroux et du Maire de Port-de-Bouc, Patricia Fernandez-Pédinielli(2), les enseignants ont contacté l’attachée parlementaire de Vincent Burroni. Le Député-Maire (PS) de Châteauneuf devrait remettre un courrier au Ministre de l’Education nationale Vincent Peillon.

La Marseillaise, le 5 février 2014

(1) Rendez-vous à 14h devant le Lycée Jean Lurçat.
(2) « La Marseillaise » des samedi 1er février et mardi 4 février.

Port-de-Bouc. Il faut revoir la copie

le 04 février 2014

Port-de-Bouc. Il faut revoir la copie

Le Maire de la commune soutient la mobilisation des enseignants et des élèves du lycée Jean Lurçat pour maintenir le BTS.

C’est en substance la demande que fait Patricia Fernandez-Pédinielli au Recteur de l’Académie pour soutenir le mouvement des enseignants, lycéens et parents d’élèves du lycée Jean Lurçat à Martigues, sur le projet de réforme conduit par le Ministère de l’Enseignement et de la Recherche qui prévoit la fusion des BTS IRIS (informatique et réseaux pour l’industrie et les services) et EC (électronique et communication) dans un nouveau BTS SN (Systèmes numériques), mais sans ouvrir cette formation sur le territoire.

Jeudi dernier, les enseignants ont rencontré le Maire de Port-de-Bouc pour exprimer leurs inquiétudes face à une décision jugée précipitée et prise sans concertation, mais surtout étonnante au regard de la répartition géographique des formations : « Personne ne comprend cette suppression d’autant que nous sommes le seul pôle génie électrique ! L’obtention du BTS est souvent la voie par laquelle les jeunes intègrent les grandes écoles d’ingénieur. Nous sommes inquiets pour le devenir des formations post bac sur le bassin et en France, où on assiste à un regroupement des champs de spécialités qui remet en cause leur devenir ».

Ouvrir des perspectives

Pour Patricia Fernandez-Pedinielli « cette décision n’est pas cohérente au regard de l’offre de formation sur le territoire puisque, concernant la ville de Port-de-Bouc, cette filière permet d’assurer la continuité avec le Bac Pro SEN option électronique embarquée ouvert récemment dans notre lycée professionnel Jean Moulin ». Plus grave, « sa suppression pénaliserait les élèves de la ville qui seraient contraints de poursuivre leurs études à Aix-en-Provence ou à Marseille. Et nous savons les difficultés que cela peut engendrer pour les jeunes issus des milieux modestes, dont les conditions sociales et économiques se sont dégradées, notamment ces dernières années ».

Et enfin, pour le Maire, « le territoire perdrait une formation qui correspond à un besoin et offre des débouchés. C’est pourquoi, elle est reconnue et appréciée par les industriels du bassin Ouest de l’Etang de Berre. C’est donc l’avenir professionnel de nos jeunes mais aussi celui de notre bassin d’emploi et de formation qui est menacé par cette décision. Or ; on a besoin d’ouvrir des perspectives d’avenir pour nos populations en
lien avec l’emploi sur le territoire et dans des domaines porteurs »
.

Pour ces raisons, Patricia Fernandez-Pédinielli a demandé au Recteur d’intervenir afin que cette décision soit reconsidérée à partir des intérêts de élèves et des besoins du territoire.

Lou Marti (La Marseillaise, le 4 février 2014)

Port-de-Bouc. Réunion sur les rythmes scolaires

le 04 février 2014

Port-de-Bouc. Réunion sur les rythmes scolaires

« Décidons ensemble de l’organisation des rythmes scolaires » : c’est le message que souhaite faire passer la municipalité et c’est pourquoi elle a décidé de repousser l’application de cette réforme à la rentrée 2014, pour prendre le temps de consulter tous les acteurs concernés et trouver ensemble les formes d’organisation les mieux adaptées aux besoins des familles et des enfants. Depuis le débat public du 28 novembre, associations et clubs sportifs ont été réunis et ont confirmé le besoin de prendre le temps de la réflexion. De même, les conseils d’école se sont faits l’écho des inquiétudes exprimées. Au-delà de l’organisation de la semaine, ce sont toutes les questions liées aux apprentissages et notamment ceux dits « non fondamentaux », aux méthodes et formes de partenariat à construire entre l’éducation nationale et les intervenants extérieurs, aux actions et formations qui sont à envisager. Pour construire un Projet Educatif de Territoire cohérent, la Ville donne rendez-vous aux habitants ce soir à 17h30 pour une rencontre publique à l’espace Gagarine, pour poursuivre le débat.

La Marseillaise, le 4 février 2014

Port-de-Bouc. Unis pour le service public

le 28 janvier 2014

Port-de-Bouc. Unis pour le service public

Traditionnelle « galette républicaine » à l’invitation du Maire.

Jeudi dernier, le centre culturel Elsa-Triolet a accueilli les représentants des services publics locaux et nationaux présents sur la ville invités, par le maire, à déguster la galette républicaine. Devant un public nombreux, Patricia Fernandez-Pédinielli a exprimé sa reconnaissance à ces partenaires publics qui, avec la municipalité, « placent les services publics comme identité socialement et économiquement juste », démontrent « chaque jour davantage l’efficacité de la chaîne solidaire qu’ensemble nous formons, et de constituer avec nos équipes municipales, un groupe soudé au service de nos populations ». Elle a souligné la « nécessité de développer cette merveilleuse avancée trop souvent décriée par les acteurs d’une économie basée sur la rentabilité ».

Le Maire a ensuite rappelé comment se décline l’austérité et les outils institutionnels d’une politique qui vise à réduire les dépenses publiques pour réaliser une économie de 15 milliards cette année et de 50 milliards d’ici à 2017, avec, en ligne de mire, la loi de Modernisation de l’action publique et d’affirmation des métropoles. Des mesures qui, selon le Maire, « nuisent à l’âme même de la République, aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, socle de la solidarité nationale et de la cohésion sociale ».

Après avoir rappelé le contexte peu favorable au maintien des services publics, le Maire a conclu en adressant ses meilleurs vœux et en formulant celui que « nous soyons tous acteurs de ce grand service public dont nous toutes et tous avons besoin ».

Lou Marti (La Marseillaise, le 28 janvier 2014)

Rythmes scolaires. « Suspendre la mise en œuvre du décret »

le 26 janvier 2014

Rythmes scolaires. « Suspendre la mise en œuvre du décret »

Des Maires écrivent au ministre de l’Éducation nationale.

Patricia Fernandez-Pédinielli, René Raimondi et Jean-Marc Charrier, respectivement maires de Port-de-Bouc, Fos-sur-mer et Port-Saint-Louis-du-Rhône, ont envoyé un courrier au Ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, sur la mise en place de la réforme des rythmes scolaires.

Ils rappellent que, sur leurs communes, « l’attente d’une réforme de l’école portant une vraie ambition en faveur de la réussite pour tous était très attendue (..) », notant quand même que la tendance à « l’affaiblissement des moyens menée par le précédent gouvernement » a commencé à s’inverser. Mais de poursuivre : « L’engagement à marche forcée de la réforme des rythmes scolaires soulève des inquiétudes et des insatisfactions qu’il faut savoir entendre. » Ils mettent en avant les larges concertations « avec les parents, les enseignants, les associations et les personnels » qu’ils ont menées et leur volonté que « cette réforme soit l’occasion d’avancer dans la prise en compte des besoins éducatifs des élèves ». Ils estiment qu’« en l’état actuel », elle est « construite sans concertation avec les acteurs locaux », favorisant « le transfert aux collectivités territoriales des compétences qui sont celles de l’Éducation nationale » et, par voie de conséquence, « renforçant les inégalités entre les territoires ». Et de rappeler que « le décret très controversé suscit[ant] beaucoup d’interrogations et de mécontentement parmi nos administrés » les « avait conduits à ne pas le mettre en place lors de la rentrée 2013 ».

Les trois Maires affirment leur conviction que « l’école de la réussite de tous doit se faire durant l’obligation scolaire assurée par l’Éducation nationale et que celle-ci doit être la même pour tous les élèves de France ». Par ailleurs, ils font état d’une évaluation de l’Association des Maires estimant à 150 euros par enfant et par an la mise en place du décret. Les élus insistent donc sur le fait que cette refonte des rythmes « intervient au moment où le projet de loi sur la modernisation de l’action publique territoriale et l’affirmation des métropoles (…) pose la question du devenir de la démocratie locale, de la gestion financière et des moyens dont les communes et communautés de communes pourront disposer ».

Leurs municipalités « portent des services périscolaires de qualité, accessibles aux familles » qu’ils ne souhaitent pas voir remis en cause et demandent donc « la suspension de la mise en oeuvre du décret ».

Et de souhaiter que « la réflexion sur les nouveaux programmes, engagés par votre ministère [de l’Éducation nationale], permettra aussi de redéfinir des rythmes plus appropriés et élaborés avec tous les partenaires ».

La Marseillaise, le 26 janvier 2014