Fédération du Lot

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Port-de-Bouc. Acquisition des berges du canal

le 23 janvier 2014

Port-de-Bouc. Acquisition des berges du canal

Le premier Conseil de l’année 2014 a été prolifique.

Le premier conseil municipal de l’année 2014 fut assez concis mais riche en bonnes nouvelles. En effet, le Maire a annoncé l’acquisition auprès du Grand port maritime de Marseille (GPMM) de l’emprise foncière des berges du canal. Après une longue négociation des terrains, d’une superficie de 45 324 m2, un accord à l’amiable a été établi avec le GPMM pour un montant de 2 380 000 euros.

Le Maire, Patricia Fernandez-Pédinielli, s’est réjoui de l’approbation à l’unanimité du Conseil municipal. « C’est une grande nouvelle et je suis heureuse qu’elle le soit pour tous également. La Ville va enfin pouvoir procéder à la cession du foncier occupé par les résidents actuels, leur permettant ainsi de jouir pleinement de leur propriété et de pérenniser une situation juridique précaire et révocable (…) Nos objectifs dans cette acquisition sont d’offrir un accès social à la propriété, en rétrocédant aux propriétaires actuels leur terrain et donner un regard neuf à cet espace de vie en rénovant entièrement les berges. »

Depuis 1987 et les premiers glissements de terrain, les berges du canal commençaient à devenir dangereuses en terme de lieu de vie. Une dizaine de maisons, trop vétustes car trop anciennes, ne pouvaient être rénovées car elles étaient « la propriété sur sol d’autrui ». Cela veut dire que même en étant propriétaires de leur bien, les habitants des berges ne pouvaient pas reconstruire ou rénover leur maison car les sols appartenaient au GPMM. De même pour la municipalité qui n’a pas pu intervenir car elle était sur du domaine public. « Cette situation est enfin débloquée ! », a assuré le Maire. Et d’ajouter : « La Ville conservera cependant 18.000 m2 destinés à la requalification du quartier qui est en plein cœur d’une zone urbaine. »

Autre bonne nouvelle lors de ce Conseil, c’est la poursuite du processus de reconversion du site de la société Azur-Chimie. Après le rachat par la municipalité des parcelles de l’ancien site, la Préfecture des Bouches-du-Rhône a transmis à la commune un projet d’arrêté de servitudes d’utilité publique. Ce dernier concerne les parcelles rachetées par la commune qui sont fortement polluées. Par précaution, l’institution de servitudes d’utilité publique sur le site sera effectuée. Le Maire a apprécié l’unanimité du vote, confortant ainsi l’entente du Conseil sur ce projet de relancement de l’activité économique sur l’ancien site d’Azur-Chimie.

Pour finir, le Conseil municipal a voté le transfert de charges de l’espace Eric(*) à la CAPM permettant ainsi à la commune d’avoir un label à l’échelle communautaire.

La Marseillaise, le 23 janvier 2014

(*) Espace régional internet citoyen

Port-de-Bouc. Les vœux de partage et de résistance du PCF

le 21 janvier 2014

Port-de-Bouc. Les vœux de partage et de résistance du PCF

Les responsables du PCF à Port-Bouc ont présenté leurs vœux à leurs amis et camarades.

La Provence, le 21 janvier 2014

Port-de-Bouc. Patricia Fernandez-Pédinielli intensifie sa campagne

le 21 janvier 2014

Port-de-Bouc. Patricia Fernandez-Pédinielli intensifie sa campagne

Le Maire sortant a inauguré son local de campagne en présence de Pierre Dharréville, Secrétaire du PCF13, René Giorgetti, directeur de campagne et Michel Vaxès. Ils sont accueillis pour la campagne dans la "Maison des communistes Gérard Baudet".

La Provence, le 21 janvier 2014

Port-de-Bouc. « Continuer ensemble »

le 21 janvier 2014

Port-de-Bouc. « Continuer ensemble »

Le local de campagne de la liste conduite par Patricia Fernandez-Pédinielli a été inauguré dimanche.

Inauguration pluvieuse mais inauguration heureuse dimanche pour le local de campagne de la liste « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc » conduite par la Maire sortante Patricia Fernandez-Pédinielli. La pluie sera-t-elle « signe d’abondance dans les urnes » comme l’a suggéré Michel Vaxès, Président du comité de soutien ? Pour l’heure, René Giorgetti, Premier Adjoint et directeur de campagne, souhaite que le local de la Rue nationale, à deux pas de Port Renaissance, « soit une fourmilière ». Associer « le maximum de Port-de-Boucaines et de Port-de-Boucains » à cette campagne, c’est aussi l’objectif évoqué par Michel Vaxès auquel Patricia Fernandez-Pédinielli a succédé en juin 2005. La Maire évoque, pour situer les enjeux de ces élections municipales (traditionnellement celles qui obtiennent le plus fort taux de participation), « le référendum sur la métropolisation que l’État nous refuse ». Face à ce qu’elle a nommé « la stratégie des ragots sur les réseaux sociaux », Patricia Fernandez-Pédinielli a souligné : « nous n’entrerons pas dans ce jeu ».

Saluant notamment la présence des « personnes qui participent régulièrement aux initiatives citoyennes », Patricia Fernandez-Pédinielli a rappelé que « Port-de-Bouc doit tout aux hommes et aux femmes qui participent à son développement ». Un développement qui doit se poursuivre avec les perspectives concernant les zones de la Grand’Colle, de Caronte, l’artisanat, le commerce, « le logement au Sud des "Jardins de Louis" » et « l’offensive ambitieuse » que constitue « l’accession à la propriété sur les berges du canal ».  Pour la liste « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc », le projet s’appuiera sur la méthode évoquée par Michel Vaxès : « faire la ville avec ses habitants ». « La démocratie participative, ici nous pouvons la faire vivre, même si ce n’est pas facile car certains sont accablés » poursuivait-il. Dans cette période où Patricia Fernandez-Pédinielli appelle à « multiplier les espaces de rencontres avec la population », deux grands rendez-vous sont fixés : le 11 février avec la présentation de la liste et le 20 mars avec un meeting. Le 20 mars, jour du printemps. On peut aussi y voir un symbole.

La Marseillaise, le 21 janvier 2014

Port-de-Bouc. Un lieu d’accueil et de discussions

le 18 janvier 2014

Port-de-Bouc. Un lieu d’accueil et de discussions

Patricia Fernandez inaugure son local de campagne.

Depuis la conférence de presse publique où Patricia Fernandez-Pédinielli avait annoncé sa candidature pour conduire la liste « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc » aux élections municipales du mois de mars prochain, un comité de soutien s’est constitué présidé par Michel Vaxès.

Le comité de soutien invite à l’inauguration de la permanence de campagne de la liste demain à 11h30 au 2, rue Nationale : « Plus qu’une permanence de campagne électorale, nous souhaitons que ce local soit un lieu d’accueil, de discussions et d’initiatives où se rassemblent toutes celles et tous ceux qui veulent que Port-de-Bouc continue de porter les valeurs humanistes fondatrices de notre socle républicain, une ville qui défende la citoyenneté et la démocratie de proximité par l’association de la population à l’élaboration des projets, une ville qui place l’humain au cœur même de ses choix en accompagnant chacune et chacun dans son projet de vie et en soutenant son tissu associatif, une ville qui soit résolument tournée vers l’avenir en développant ses atouts économiques et touristiques », précise René Giorgetti, directeur de campagne avant d’ajouter : « Nous invitons toutes celles et tous ceux qui souhaitent voir mis en œuvre un projet qui propose à chacune et à chacun de continuer à agir ensemble à la construire d’une ville qui défende l’intérêt général, c’est à dire celui de chacune et de chacun. »

Le comité de soutien souhaite conduire une campagne de proximité et ouverte, associant les citoyens, conforme à la démarche et aux orientations portées par la liste : « Un calendrier d’initiatives a déjà été établi. Il sera présenté dimanche et nous invitons les citoyens à s’y inscrire » poursuit-il.

Lou Marti (La Marseillaise, le 18 janvier 2014)

Port-de-Bouc. A la rencontre des populations

le 17 janvier 2014

Port-de-Bouc. A la rencontre des populations

Le Maire et son équipe municipale souhaitent les vœux dans les quartiers.

Attachés à cette traditionnelle rencontre annuelle, le Maire de Port-de-Bouc Patricia Fernandez-Pédinielli et son équipe municipale se déplaceront dans les quartiers dès demain(*). Les premiers vœux seront adressés aux habitants du nord de la commune, à 11h, ce samedi à la salle Auguste-Peyre.

La période des vœux est aussi une occasion pour le Maire de faire un bilan de l’année écoulée avec les habitants. Même si les vœux à la population rassemblent chaque année de nombreux Port-de-Boucains à la salle Gagarine, la municipalité s’attache à aller dans chaque quartier pour rencontrer les habitants au plus près, dans la proximité de l’action. « Mon équipe et moi-même nous considérons qu’un des meilleurs moyens pour être utile à la collectivité repose sur la participation active de toutes et de tous. Jeunes et moins jeunes, dans la complémentarité de nos compétences et de nos expériences, c’est ensemble que nous réfléchissons, que nous proposons et créons les conditions pour ouvrir les champs des possibles et la réalisation de nos projets au service de la collectivité et de l’intérêt général », déclarait le maire lors de la soirée des vœux.

La Marseillaise, le 17 janvier 2014

(*) Demain à la salle Auguste-Peyre ; mardi 21 au centre social Jacques-Brel : vendredi 24 au centre social Fabien-Menot ; lundi 27 au centre social Nelson-Mandela : jeudi 30 au centre social Lucia-Tichadou.

Port-de-Bouc. Une invitation à ne pas baisser les bras

le 11 janvier 2014

Port-de-Bouc. Une invitation à ne pas baisser les bras

Le Maire et le conseil municipal ont présenté à la population des vœux très offensifs jeudi, dans une salle Gagarine comble.

C’était la foule dans la salle Gagarine jeudi soir, pour la cérémonie des vœux. Le Conseil municipal, les Maires de Port-Saint-Louis et Saint-Mitre, les élues régionales et générales, Henri Cambessedès, Président de la CAPM, et le Député-Maire Gaby Charroux avaient aussi pris place sur l’estrade. Ainsi que Michel Vaxès « qui, des années durant, a relayé nos espoirs et nos luttes dans chaque assemblée où il a siégé », pour lequel Patricia Fernandez-Pedinielli était fière d’annoncer qu’il vient d’être nommé chevalier de la Légion d’honneur.

Des vœux très politiques pour dénoncer « une réforme des retraites à contre-courant des attentes », la mise à contribution des salariés « pour "sauver" la Sécurité sociale », la hausse de la TVA, le « coup de pouce insignifiant au Smic », la perte du pouvoir d’achat, les menaces qui pèsent sur les entreprises, « une politique sanitaire et sociale au rabais », la volonté de réduire l’autonomie communale…

Face à ça, le Maire pointe la rémunération des patrons du CAC 40 qui « a atteint les 3,5 milliards d’euros » et, à travers les privatisations, les Etats européens « qui ont levé en 2013 près de 18 milliards en bourse ». « Du jamais vu. De l’impensable jusqu’alors », relève-t-elle.

Mais, à Port-de-Bouc, la lutte se vit au quotidien, et Patricia Fernandez-Pedinielli veut « saluer les hommes et les femmes debout, qui non seulement résistent, mais agissent dans le respect de leurs convictions humanistes », et rendre hommage aux combats des Conti, de la SNCM, de Lyondell, des Fralib, de Kem One, des sages-femmes, des centres de santé mutualistes, des employés de grandes surfaces : « Nous sommes à vos côtés, nous sommes des vôtres. »

La lutte au quotidien

Sur la commune aussi, « même si notre budget souffre cruellement de sa modestie et des effets de la politique nationale », on ne baisse pas les bras. Grâce à une « gestion précise » et des choix politiques, « ce qui permet de ne pas augmenter les taux de fiscalités locales », la Ville met en place des actions en direction de la population : interventions sociales en fonction de l’évolution des difficultés (notamment la mise en place d’un
Centre intercommunal d’action sociale), l’accompagnement des jeunes dans leurs projets, ou la lutte contre l’habitat indigne. Et dernièrement, la signature du Contrat local de santé permettra « l’installation de médecins généralistes, pratiquant une médecine coordonnée avec tous les autres professionnels de santé » et, avec l’appui de l’hopital de Martigues, « l’accueil de médecins internes en fin de cursus professionnel, qui pourraient choisir d’effectuer leur carrière chez nous ».

Favoriser le cadre de vie par le développement urbain, les lignes de bus, des animations festives, des infrastructures sportives, culturelles et de loisirs (comme le sentier du littoral qui prolonge le GR 2013) sont aussi des axes défendus par la municipalité. Et le défense des emplois « avec des projets d’aménagement et de travaux qui confortent les entreprises locales » et la rénovation de la ZI de la Grand Colle ou de la zone de Caronte.

Bien sûr, « il faudra continuer à faire entendre nos voix » pour défendre la démocratie « et réintroduire dans les consciences les inéluctables valeurs de Paix, de partage, de solidarité et de fraternité dans notre quête d’une société toujours plus juste et plus généreuse ».

Nathalie Pioch (La Marseillaise, le 11 janvier 2014)

Port-de-Bouc. L’ambition de résister à l’austérité

le 23 décembre 2013

Port-de-Bouc. L’ambition de résister à l’austérité

Pour le dernier conseil municipal de l’année, les élus ont débattu des orientations budgétaires pour 2014.

Comme chaque année pour sa dernière séance, le Conseil municipal a tenu son débat d’orientation budgétaire afin de discuter des grandes orientations qui présideront à l’élaboration du prochain budget primitif 2014. Prévu par l’article 2312-1 du CGCT, ce débat n’est pas sanctionné par un vote mais constitue un moment essentiel dans la vie de la commune. Il est, en effet, l’occasion de définir sa politique d’investissement et sa politique fiscale ainsi que sa stratégie financière. En introduction, le Maire a présenté le contexte national et la loi des finances 2014 dans lequel s’inscrit le débat. Ainsi, alors que le FMI, l’OCDE, le gouvernement et l’Insee viennent de revoir à la hausse leurs prévisions de croissance pour la France et annoncent une période de reprise, l’État projette de réaliser 9 milliards d’économie.

Des ressources en baisse

Après trois ans de gel, les dotations de l’Etat aux collectivités vont baisser d’1,5 milliard d’euros. Entre 2009 et 2014, la ville aura subi une baisse de 3,3 % de la dotation globale de fonctionnement malgré une légère hausse de la dotation de solidarité urbaine. La baisse des concours financiers de l’État est inversement proportionnelle à l’augmentation des subventions de la CAPM. Mais ce soutien est lui aussi fragile puisque la CAPM, comme l’ensemble des collectivités territoriales, voit ses ressources diminuer avec la baisse des dotations de l’État, les transferts de charges, la perte de la taxe professionnelle depuis 2010. A ces mauvais coups, s’ajoutent, pour les communes,  des dépenses supplémentaires avec notamment la réforme des rythmes scolaires. Le projet de métropole vient compléter la longue liste des décisions nationales qui menacent les finances et l’avenir des communes. Malgré ce triste constat, la ville ambitionne de continuer à proposer un haut niveau de service à la population et mettre en œuvre les projets validés avec les habitants lors des réunions de quartier sans, pour autant, augmenter la pression fiscale communale sur les habitants voire même en poursuivant la baisse engagée depuis 13 ans. Par ailleurs, la ville présente une dette maîtrisée sans emprunt toxique.

Un budget de résistance

Dans un contexte difficile, le projet de budget primitif pour 2014, préparé avec les habitants lors des réunions de quartier et des rencontres citoyennes, s’inscrit en résistance puisque, malgré les contraintes énoncées, la ville maintiendra son service public, continuera de soutenir le secteur associatif, acteur incontournable de la vie de la ville et réalisera les travaux prévus parmi lesquels les aménagements des terrains à bâtir au nord de la commune, des locaux du futur centre technique et de l’environnement, de la plage de la Presqu’île, du vallon Clément Mille, l’achèvement des futurs locaux de la police municipale ainsi que les travaux de génie civil, l’aménagement et la réhabilitation du patrimoine communal. Enfin, la ville continue de s’inscrire dans une dynamique de développement économique avec d’une part la réhabilitation de la ZI de la Grand Colle qui accueillera de nouvelles entreprises et, d’autre part, l’ouverture de nouveaux commerces sur la ville notamment en centre ville.

Lou Marti (La Marseillaise, le 23 décembre 2013)

CAPM. « Où l’on reparle de la CFE »

le 23 décembre 2013

CAPM. « Où l’on reparle de la CFE »

Henri Cambessedes riposte au récent communiqué des trois candidats UMP de l’agglomération.

Le dossier a fait son retour à la faveur du dernier Conseil communautaire de l’année 2013 qui s’est tenu jeudi soir : le  président de la CAPM Henri Cambessedes a tenu à faire une mise au point après le communiqué commun des trois représentants UMP de Martigues (Michèle Vasserot), Port-de-Bouc (Virginie Pepe) et Saint-Mitre (Vincent Goyet).

« Conscient de l’importance de la vitalité du commerce et de l’artisanat pour l’emploi de proximité sur l’ensemble du territoire, le gouvernement est déterminé à la mise en œuvre rapide de mesures qui feront l’objet d’un suivi régulier avec les professionnels » indiquait le Ministre du Budget Bernard Cazeneuve le 20 novembre dernier. En ces temps de campagne électorale en vue des municipales, les candidats locaux de l’UMP auraient-ils vu dans cette déclaration une aubaine à saisir ? Difficile de ne pas le penser à la lecture du communiqué de Michèle Vasserot, Virginie Pepe et Vincent Goyet qui évoque « les quelques miettes au regard du matraquage fiscal subi depuis 18 mois »  et réclame « en urgence les mesures que les artisans et commerçants sont en droit de voir se concrétiser sur le territoire de la CAPM ».

Rappelons qu’il y a un an, les Conseillers communautaires prenaient justement la décision de mettre en œuvre les amendements retenus par le gouvernement en ce qui concerne la Contribution foncière des entreprises au chiffre d’affaire inférieur à 100.000 euros. « Bien qu’impactant le budget de la collectivité, cette décision a été prise afin de limiter la contribution des entreprises  à 479 euros » indique Henri Cambessedes, « les élus de la Communauté d’Agglomération du Pays de Martigues n’ont donc pas eu besoin d’attendre le nouvel amendement voté dans le cadre de la loi des finances rectificative pour 2013 qui permet de limiter à 500 euros le montant de la CFE  pour les entreprises ayant un chiffre d’affaires inférieur à 100.000 euros.  En effet, pour les contribuables de notre territoire, c’est déjà le cas depuis 2012. D’ailleurs un plus grand nombre d’entreprises est concerné par cet allégement d’impôt ».

« La CAPM n’a pas attendu »

« Pour mémoire, pour les élus communautaires, pour les populations de nos trois villes et aussi pour les candidats aux élections municipales qui s’agitent tant et plus : la CFE est la conséquence directe de la suppression  de la taxe professionnelle » rappelle le Président de la CAPM qui rappelle que cette décision « a été prise sous le mandat de Nicolas Sarkozy qui, avant d’être élu Président de la République, était le candidat UMP à cette présidence. La CAPM n’a donc pas attendu pour mettre en œuvre tout ce qui était possible afin d’alléger le poids de ce nouvel impôt pesant sur les commerces et petites entreprises, d’autant que ces amendements ont été portés par le Député-Maire Gaby Charroux ».

« Recul du consentement à l’impôt »

« C’est dire combien les procès d’intention faits, par communiqués de presse interposés, s’apparentent à de la manipulation d’information » poursuit Henri Cambessedes pour lequel, « le recul du consentement à l’impôt peut conduire à des dérives par son déni et sa critique systématique. Les mêmes qui souhaitaient la disparition de la taxe professionnelle ont élaboré la CFE qu’ils remettent en cause aujourd’hui ».

En ces temps de « débat » sur la question fiscale, le Président de « l’agglo » considère qu’ « il convient de refondre une fiscalité locale juste, équitable, solidaire et transparente : c’est la seule garantie de la survie des territoires et de leurs marges de manœuvres ».

La Marseillaise, le 22 décembre 2013

Martigues. Jeu collectif pour la santé

le 21 décembre 2013

Martigues. Jeu collectif pour la santé

Le Contrat local a été signé hier par la C.A.P.M., l’Agence Régionale de Santé et la Préfecture.

Le Contrat local de santé 2014-2016 a été signé hier matin à l’Hôtel de l’agglomération par le Président de la C.A.P.M. Henri Cambessedes, Marie-Christine Savaill, déléguée territoriale de l’Agence Régionale de Santé et le Sous-Préfet Simon Babre, en présence des Maires de Port-de-Bouc et Saint-Mitre, Patricia Fernandez-Pédinielli et Béatrice Aliphat.

« Après une phase de diagnostic nourrie et la mise en lumière de faits saillants pour nos trois communes, ce contrat-cadre vient acter la nécessité d’agir sur quatre inégalités de santé » soulignait Henri Cambessedes. Agir sur l’offre de soins de premier recours, favoriser la prise en charge des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, développer la connaissance sur les pathologies liées au travail et à la qualité de l’air, créer un Conseil local de santé mentale : ces quatre axes de travail majeurs croisent grandes problématiques nationales en matière de santé et spécificités du territoire.

Le Président du Pays de Martigues a relevé la nécessité de repenser l’offre de soins de premier recours pour qu’elle soit « plus attractive pour de jeunes médecins » et « plus accessible pour la population en proie à des difficultés financières de plus en plus pesantes ». En l’occurrence, Henri Cambessedes n’a pas caché son inquiétude concernant la démographie médicale en médecins généralistes, « tout particulièrement sur Port-de-Bouc ».

En présence de nombreux acteurs locaux (médecins, élu(e)s, militants associatifs…) qui agissent sur ces questions, le Président de « l’agglo » a évoqué la nécessité de « s’appuyer sur la richesse du partenariat local pour mieux connaître, mieux agir et mieux prévenir » en matière de prise en charge des maladies professionnelles. Quant au Conseil local de santé mentale, il aura pour objectifs l’amélioration de l’accès à la prévention et aux soins, la lutte contre l’exclusion, l’éducation en santé mentale et « l’aide à la résolution de situations complexes par le développement de la coordination entre les professionnels concernés ».

71 préconisations

62 intervenants de terrain, réunis en septembre et octobre ont formulé des propositions d’actions. Leurs 71 préconisations « vont servir de base à la rédaction d’un plan d’actions et d’une programmation annuelle qui seront arrêtés en 2014 » a précisé Henri Cambessedes.

Pour Marie-Christine Savaill (A.R.S.), cette signature est aussi « le résultat d’une volonté forte des villes, d’une politique résolument volontariste ». Même satisfecit chez Simon Babre qui juge ce contrat de santé (le deuxième du département et de la région) « très adapté au territoire de la C.A.P.M. »« l’environnement de travail nécessite qu’on aborde les problèmes un peu différemment ».

Dans un contexte marqué par ce que l’on appelle pudiquement la « rigueur budgétaire », le Sous-Préfet a fait part de sa volonté de défendre les projets de ce territoire où il y a « énormément d’outils partenariaux ».

Le Contrat local de santé en est un et le travail collectif préalable à la signature d’hier a, parmi ses éléments de diagnostic, pointé un territoire où « l’espérance de vie progresse moins que celle de ses voisins dans la région », où des « situations nombreuses de précarités et revenus modestes obligent à une vigilance toute particulière aux questions d’accès économique aux soins ». L’enjeu est d’importance à l’heure où la santé figure, selon la déléguée de l’A.R.S. « parmi les attentes et les préoccupations premières de la population ».

Jean-François Arnichand (La Marseillaise, le 20 décembre 2013)