Fédération du Lot

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Port-de-Bouc. Une campagne pleine de vie

le 15 mars 2014

Port-de-Bouc. Une campagne pleine de vie

Avec les habitants. Accueil enthousiaste pour la liste de Patricia Fernandez-Pédinielli avec au cœur la démocratie de proximité.

« Madame, J’ai un grand respect pour ce que vous faites. Il y a ceux qui passent dans les quartiers à quelques semaines des élections… Vous, plusieurs fois par an vous venez à notre rencontre. On discute ensemble du quartier, de la ville. J’ai adoré participer au projet de la nouvelle plage de la Lèque. Ça va être beau. » C’était il y a deux jours aux Aigues Douces et tout en parlant à Patricia Fernandez-Pédinielli, ce monsieur interpelle les habitants aux fenêtres : « Descendez, venez parler avec l’équipe de Patricia. » En 2 temps 3 mouvements, une trentaine de personnes sont dans la rue : jeunes, moins jeunes, hommes, femmes. C’est l’ébullition, l’enthousiasme. On se parle, on fait de la politique, pas celle des politiciens, celle de la vie qui est si belle et que l’on nous rend si dure, à force d’austérité. Alors on évoque Ascométal, l’usine d’en face aux salariés dans la tourmente, « faute à cette soi-disant crise avec laquelle on nous endort », souligne un jeune homme d’une trentaine d’années. Puis on parle des aménagements dans le quartier : l’avenue du Golfe, le parc paysager de la Presqu’île, l’eau la moins chère de France, les parkings gratuits, mais aussi de la nécessité à trouver les moyens de réduire l’incivisme.

Un engagement citoyen

Dans la salle de boxe de proximité, tout le monde est sur le pas de la porte. Et on parle de sport. « Cette salle c’est une réussite, faudrait juste un peu élargir les créneaux si c’est possible. » A quelques mètres de là, les boulistes attaquent une dernière partie : « On n’a pas à se plaindre, ici on est bien. La ville est de plus en plus belle », souligne l’un d’eux. « On n’est pas en visite de quartier, mais, regardez, je crois que cet endroit nécessiterait la pose d’un plot. » C’est ça la démocratie de proximité, intervenir citoyennement.

Deux jeunes d’une vingtaine d’années entament la conversation avec Patricia Fernandez-Pédinielli. S’ensuit un grand débat sur l’état du monde et l’inéquitable partage des richesses. L’opulence pour une poignée, les miettes pour la grande ma- jorité des habitants de cette terre, l’envie de se rassembler pour être toujours plus à l’offensive.

Dans tous les quartiers

C’est comme ça avec la liste « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc », on sait se parler ensemble pour faire avancer les choses, concrètement, sans démagogie. On connaît le prix des élus de proximité et on ne veut pas perdre ce contact et ce pouvoir confié aux habitants.

Idem du côté des Comtes. On parle du parking tout neuf, on parle du Bateau qui va subir les modifications nécessaires à l’ouverture de la cité, tels que les habitants l’ont imaginé, on parle de l’aménagement aux abords du LEP. Quelques rues plus loin, un tout jeune homme évoque la bataille qu’il vient de mener contre le transfert « de leur BTS » à Lurçat : « Notre mairesse était à nos côtés. C’est bien de se sa- voir soutenu. »

Aux Amarantes, on parle plus précisément du contournement routier. « On va respirer, moins de bruit, moins de pollutions, on va revivre. On en a signé des pétitions et maintenant on a gagné. Qu’est ce qu’on va en faire de la RN 568 ? », demande une maman.  « On en fera une route beaucoup plus tranquille qu’on amé- nagera tous ensemble, dans la concertation », précise un membre actif du comité de soutien.

D. Casanova (La Marseillaise, le 15 mars 2014)

La dynamique citoyenne

Pour la liste « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc », la campagne électorale n’est pas une parenthèse mais le prolongement du processus de démocratie participative de tous les jours.

Tous les jours le comité de soutien s’agrandit pour mener une campagne honnête, sincère, intègre, dévouée et avec une pêche d’enfer.

Le chiffre du jour

1.500. C’est en très peu de temps le nombre de Port-de-Boucaines et de Port-de-Boucains qui ont signé l’appel de soutien à la liste : « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc », conduite par Patricia Fernandez-Pédinielli, des personnes investies pour aujourd’hui et pour demain.

L'investissement des jeunes

Énormément de jeunes s’investissent au cœur de cette campagne et se mobilisent dans le comité de soutien de « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc ». La nouvelle génération est en marche, les forces décuplées.

Echo de campagne

Entendu dans la campagne : « C’est reposant de parler avec des candidats qui ne passent pas leur vie à mentir, à déblatérer n’importe quelle ignominie, et à faire miroiter des promesses de campagne qui relèvent du n’importe quoi. Oui, nous approuvons le sens de la dignité qui est le vôtre. »

Port-de-Bouc. Contre l’appétit métropolitain

le 15 mars 2014

Port-de-Bouc. Contre l’appétit métropolitain

23 mars. Le vote « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc », c’est défendre la commune.

Autre jour autre lieu, le débat se poursuit autour de la menace de métropolisation. « Si cette loi est appliquée, Port-de-Bouc et ses habitants compteront pour du beurre », intervient un riverain qui participe régulièrement aux visites et réunions de quartiers et qui y prend toute sa place de citoyen. « Tout ça ne servira plus à rien. La Métropole s’occupera des Marseillais et point barre. Heureusement que vous êtes là pour combattre ce projet. »

Précisions de Patricia Fernandez-Pédinielli : « C’est seulement ensemble et unis que nous décuplerons nos forces pour conserver notre identité communale et notre démocratie de proximité, que nous choisirons les coopérations les plus efficaces pour notre territoire, sans se les laisser imposer. Nous nous battons pour avoir un référendum sur la métropolisation. L’Etat le refuse. Le 23 mars, saisissons-nous en conscience du bulletin de vote "Continuons ensemble pour Port-de-Bouc". Affirmons avec lui notre attachement aux valeurs républicaines de la commune et notre volonté de participer massivement au développement de la ville, dans le respect de l’intérêt général. » Mais c’est à un jeune homme qui écoute toutes les conversations que revient le mot de la fin : « Passez-moi le stylo, je n’ai pas encore signé l’appel à voter pour notre Maire Patricia Fernandez-Pédinielli. Et moi, je vous le dis : Il n’y aura qu’un seul tour ! Alors mobilisons-nous en conséquence. »

La Marseillaise, le 15 mars 2014

Port-de-Bouc. Plus proche pour mieux servir

le 06 mars 2014

Port-de-Bouc. Plus proche pour mieux servir

La Police municipale prend ses quartiers dans le centre-ville où ont été inaugurés de nouveaux locaux.

La Police municipale vient de s’installer dans la galerie marchande de la Respélido, dans des locaux flambant neufs inaugurés avec la population la semaine dernière en présence du commissaire de Martigues, des élus municipaux et des représentants de la CAPM. Pendant la visite guidée, le public a pu apprécier le confort des locaux et la modernité du mobilier. A cette occasion, le Maire a rappelé que ce déménagement répondait à la volonté de la municipalité de rapprocher la Police municipale du cœur de ville, des habitants et des commerçants mais aussi du commissariat de Police nationale avec qui elle travaille en collaboration. De même, le Maire a souligné la nécessité d’améliorer les conditions de travail des agents dans des locaux plus spacieux et mieux adaptés à la taille de l’équipe aujourd’hui et à venir, des recrutements étant prévus. Pour les habitants, ce déménagement facilitera les liens avec la Police municipale puisqu’elle est désormais située dans un lieu plus visible et qu’une secrétaire chargée de l’accueil du public est venue renforcer l’équipe. Ainsi, avec ce déménagement, la Police municipale y gagne en confort mais aussi en efficacité pour répondre toujours mieux à ses missions au service des habitants notamment en terme de prévention et de proximité avec les citoyens.

Lou Marti (La Marseillaise, le 6 mars 2014)

Port-de-Bouc. La nation honore un humaniste

le 05 mars 2014

Port-de-Bouc. La nation honore un humaniste

Vendredi, Michel Vaxès a reçu la légion d’honneur.

L’espace Gagarine a vibré d’émotion. Les valeurs humanistes port-de-boucaines ont retenti aux quatre coins de la salle et empli les cœurs d’un public formé de nombreux amis et compagnons de route de Michel Vaxès que la nation a décidé d’honorer pour avoir servi son peuple avec dévouement et abnégation. A la tribune, c’est avec beaucoup d’émotion que le Maire a brossé le portrait du « gamin aux racines grecques devenu symbole de la république (…) un homme humble qui n’a pas hésité à mettre sa vie au service des autres ». Elle a rappelé son engagement pour la ville, les projets et constructions qui ont vu le jour sous son impulsion mais surtout sa démarche d’associer les citoyens à l’élaboration des choix : « tout au long de ses mandats, il a su faire appel à des hommes et des femmes ». A la tribune, le Député André Chassaigne a salué ce « bonheur d’humanité auquel le rouge va si bien ».

Un révolutionnaire

Pierre Dharréville, Secrétaire départemental du PCF a dressé le portrait de cet élu qui « a su faire grandir, au-delà de Port-de-Bouc, une pratique politique centrée sur l’essentiel. Cette action de Maire, pour reconstruire une ville privée de son coeur, pour défendre la dignité et les droits de la population, pour que les racines d’hier fassent les jeunes pousses de demain. Cette action de député utile à ce territoire, à la France, intervenant à la fois sur la sidérurgie et sur la fin de vie, sur la laïcité et sur la bioéthique, sur le droit du travail et sur la Constitution à réécrire. Sur la suppression du mot race du vocabulaire officiel, car il n’existe qu’une seule famille humaine ». Il a salué ce révolutionnaire dont « la pratique politique est la participation de chacune et chacun » et pour qui être révolutionnaire c’est « refuser irrévocablement le mépris de l’humain ; oeuvrer au réveil des consciences, de chaque conscience, vouloir rassembler inlassablement, agir pour toutes et tous, même ceux qui selon lui votent contre leur intérêt ; c’est chaque jour inventer la République dont il y a besoin, parce qu’elle est aujourd’hui par trop inachevée. On en sait quelque chose, ici, à Port-de-Bouc, cette ville fraternelle et rebelle, où il a oeuvré pour 100% des Port-de-boucains, en précisant qu’il n’y a pas, dans cette ville, de figures fortunées ».

Avant de lui remettre la légion d’honneur, Muguette Jacquaint, Députée honoraire et chevalier de la légion d’honneur, a parlé avec émotion de celui qui lui disait « pour être un bon élu, un bon Maire, un bon citoyen, il faut être honnête, aimer les gens, aimer sa ville et la population qui la compose quelles que soient son origine ou sa religion. Car ce sont avec eux tous, que nous agissons et construisons l’avenir et cette force-là, rien ne peut la remplacer ».

Michel Vaxès a dédié cette décoration aux citoyens : « Mélangeons-nous pour défendre la République au sens le plus fort du terme, la chose publique et la souveraineté du peuple. C’est donc forcément à tous mes concitoyens, à ma famille, à mes camarades à mes amis, à la multitude de celles et ceux qui m’ont accompagné durant de si longues années et qui j’en suis sûr continuerons de le faire, qu’il faut dédier la distinction qui m’a été remise, et qui leur est due en partage ».

Lou Marti (La Marseillaise, le 5 mars 2014)

Port-de-Bouc. De bonnes nouvelles pour les habitants

le 01 mars 2014

Port-de-Bouc. De bonnes nouvelles pour les habitants

Le dernier Conseil municipal de la mandature s’est réuni mardi dernier.

Parmi les points à l’ordre du jour du dernier Conseil municipal de la mandature, deux sont l’aboutissement des batailles menées par la majorité et les habitants.

Le premier concerne le vote de la convention de mise à disposition par la Ville de locaux au profit de l’hôpital de Martigues pour l’installation d’un service de médecine ambulatoire. Avec l’obtention de l’accord de l’Agence régionale de santé et le vote par la CAPM de la mise à disposition de matériel, toutes les conditions sont désormais réunies pour la création d’un centre de santé de proximité en lien avec les spécialistes de l’hôpital et les praticiens de la ville. Une issue heureuse aux trois années de mobilisation des habitants, des amis de la médecine sociale, des médecins mutualistes et des élus de la majorité rassemblés dans le comité de soutien au centre Michel-Borio mais surtout, c’est une bonne nouvelle pour les habitants dans une ville qui, depuis le licenciement des médecins mutualistes, souffre cruellement du manque de généralistes.

La deuxième bonne nouvelle concerne le vote de l’acquisition par la Ville de l’emprise foncière des berges du canal appartenant au Grand port maritime de Marseille (GPMM) pour les céder ensuite aux riverains. La Ville mettra en place une procédure d’accompagnement individualisé pour aider chacun d’eux à trouver la solution conforme à sa situation. Cet achat met un terme à des décennies de discussions avec le Port pour répondre à leur besoin d’être reconnus pleinement propriétaires de leurs maisons. La Ville peut enfin prévoir les travaux pour la requalification des voiries, des réseaux divers et aménager des espaces paysagers pour améliorer le cadre de vie dans ce secteur.

Le Maire a remercié le Conseil municipal pour son vote à l’unanimité qui « donne au maire le poids nécessaire pour faire avancer ce dossier. »

Démocratie locale

Au dernier point, le conseil municipal a approuvé la programmation 2014 des actions inscrites au contrat urbain de cohésion sociale et notamment liées à l’éducation, le sport, les loisirs, le soutien à la parentalité, la citoyenneté, le lien social, la culture, l’emploi et le développement économique, le logement et l’habitat, la santé et l’accès aux soins, l’accès aux droits et aux services publics, la lutte contre les discriminations ; un dispositif bien utile et pourtant menacé par les dernières dispositions légales en matière de Politique de la ville.

Pour clôturer le Conseil municipal, le Maire a rappelé les dangers du projet de métropolisation pour la démocratie locale : « L’importance pour notre ville, comme pour les autres, c’est de continuer d’exister mais de nouvelles lois visent à amoindrir le rôle des communes, voire à les rayer de la carte. » Elle a remercié l’ensemble des élus présents pour leur engagement bénévole et désintéressé. « Je suis très honorée d’être le Maire d’une commune qui sait rester digne dans la quasi unanimité de la population et dans tous les moments. Le Conseil municipal, c’est la démocratie et les élus que vous êtes sont au service de votre engagement avec vos valeurs individuelles. Il est important de faire vivre la démocratie et les valeurs républicaines avec respect et dignité pendant la campagne électorale. »

Lou Marti (La Marseillaise, le 1er mars 2014)

Communauté d'Agglomération du Pays de Martigues. 2014, année des grands chantiers

le 28 février 2014

Communauté d'Agglomération du Pays de Martigues. 2014, année des grands chantiers

Le Conseil communautaire a été marqué par le vote du budget primitif et l’annonce des principaux travaux programmés.

Le budget primitif 2014 était la question majeure du dernier Conseil communautaire. Pour Henri Cambessedes, Président de la CAPM, ce budget « confirme la volonté de développer l’offre de services publics tout en maîtrisant les dépenses de fonctionnement et en renforçant la solidarité entre nos trois villes ». Le montant du budget sera de 146.598.000 euros (près de 136 millions pour les dépenses de fonctionnement et 10.688.000 euros pour les dépenses d’investissement). « Le fait marquant de ce budget, c’est la sanctuarisation de la dotation de solidarité communautaire dans l’attribution de compensation », a souligné Henri Cambessedes. Le montant de la dotation de solidarité communautaire (DSC) « sanctuarisé » est 24.663.322 euros.

En matière de ressources des « Agglos », la suppression de la taxe professionnelle a changé la donne avec la mise en place par l’Etat du fonds de péréquation qui vise à réduire les écarts de richesse entre les intercommunalités. Cette « réforme » a eu des conséquences néfastes pour le Pays de Martigues, relevées par René Giorgetti, Conseiller communautaire et Premier Adjoint à Port-de-Bouc, « avec une perte de 25 millions d’euros depuis 2011, soit le budget de fonctionnement de la ville de Port-de-Bouc ».

« L’attribution de compensation » sera de 98.279.000 euros en 2014, répartis comme suit entre les communes : 88.115.640 euros pour Martigues, 8.954.644 pour Port-de-Bouc et 1.209.485 pour Saint-Mitre-les-Remparts.

Les principaux chantiers

En matière d’investissements, 2014 verra le début de grands chantiers comme les travaux d’aménagement du site archéologique de Saint-Blaise, les travaux de réhabilitation de la première alvéole du centre d’enfouissement des déchets du Vallon du Fou, la suite des travaux de résorption des « points noirs bruit » (zones du territoire intercommunal où les nuisances sonores sont les plus importantes), la réhabilitation de la zone de la Grand Colle à Port-de-Bouc, l’attribution de la subvention d’équipement versée à l’Etat pour le contournement autoroutier et la maîtrise d’œuvre pour le futur Pôle judiciaire. Suite aux discussions menées avec le Ministère de la Justice par le Député-Maire Gaby Charroux, celui-ci est en bonne voie et figure dans le « projet pour Martigues 2014-2020 » porté par la liste « Martigues de toutes nos forces ».

Concernant le projet routier de contournement de Martigues et Port-de-Bouc, le tracé retenu traverse le dôme sud du centre d’enfouissement technique de Valentoulin, exploité jusqu’en octobre 2008 par la CAPM. Pour permettre la réalisation de cet aménagement qui limite les interactions du projet routier avec les réseaux de pipe-lines et préserve les zones boisées existantes, ce sont environ 120.000 m3 de déchets qui devront être transférés du « dôme Sud » vers le « dôme Nord ». La CAPM va passer une convention cadre avec l’Etat qui prendra en charge la totalité des frais liés aux études et aux travaux.

La Marseillaise, le 27 février 2014

Port-de-Bouc. Projet ambitieux et démarche collective

le 25 février 2014

Port-de-Bouc. Projet ambitieux et démarche collective

Patricia Fernandez-Pédinielli a présenté hier le programme de la liste « Continuons ensemble ».

Patricia Fernandez-Pédinielli, Maire (PCF) de Port de Bouc, entourée de ses colistiers René Giorgetti et Evelyne Santoru-Joly, a présenté hier au local de campagne, le programme de la liste « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc » qu’elle conduira le 23 mars. A la fois bilan de la mandature 2008-2014 et inventaire des (nombreux) projets, le document qui sera distribué à la population détaille les idées-forces de la politique municipale : « Ville offensive engagée dans la coopération », « Ville solidaire », « Ville à vivre » (urbanisme, logement…), « Ville de fraternité et de partage », « Ville de culture »

Le programme est « le fruit des échanges réguliers » et d’une « dynamique de concertation qui a permis de batir un socle solidaire » souligne Patricia Fernandez-Pédinielli. Il traduit à la fois la volonté de coopérations librement choisies (avec la C.A.P.M.(*), Ouest Provence ou Châteauneuf) et la volonté de continuer à « barrer la route au projet de métropolisation ». Illustration avec le Centre Intercommunal d’Action sociale (désormais géré par « l’agglo ») qui « a permis d’améliorer les aides aux personnes qui en ont le plus besoin », le service de formation professionnelle, d’emploi et d’insertion « en étroite collaboration avec la C.A.P.M. » mais aussi les projets culturels menés avec Martigues (Nuit de l’industrie, journées du patrimoine, manifestation « l’Art au travail »…). Autant de « coopérations mutuellement avantageuses » que Patricia Fernandez-Pédinielli résume d’une formule : « Cultiver ce qui nous rassemble ».

Ville aux ressources financières modestes, Port-de-Bouc n’en nourrit pas moins des projets ambitieux en matière d’urbanisme, d’environnement, de soutien à l’emploi et au développement économique… L’obtention du contournement autoroutier va ainsi « permettre de recoudre la ville du Nord au Sud » et d’offrir de nouvelles perspectives urbaines. La requalification de la R.N 568 se fera « dans un élan de concertation » entre les habitants, les élus et la C.A.P.M. où « tous les champs des possibles sont ouverts » s’enthousiasme Patricia Fernandez-Pédinielli : « construction de logements, installation de commerces, aménagements paysagers…». La prise en  compte de la dimension environnementale, déjà présente dans l’aménagement du sentier du littoral (rattaché au GR 2013) qui fêtera son premier anniversaire en avril, va s’accentuer avec de multiples projets dont celui des Berges du canal d’Arles à Bouc : le G.P.M.M. ayant accepté de vendre les terrains, cela « permettra la mise en valeur des espaces naturels et de faire de nouvelles voiries » précise le Maire. Parc paysager de la Presqu’île, aménagement du Vallon Clément Mille avec sentier menant au complexe sportif Unia qui sera rénové (avec terrains de tennis, piste d’athlétisme, parcours santé…), développement de l’Anse Aubran (pour lequel la Ville envisage d’avoir recours aux financements de l’Union européenne) avec accueil « d’activités artisanales aux énergies propres », construction d’un éco-musée en lien avec la mer : la liste « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc » entend marier le bleu et le vert.

Jean-François Arnichand (La Marseillaise, le 25 février 2014)

(*) C.A.P.M. : Communauté d’agglomération du Pays de Martigues (Martigues, Port de Bouc, Saint-Mitre).

Pays de Martigues. L’implication de tous porte ses fruits

le 17 février 2014

Pays de Martigues. L’implication de tous porte ses fruits

Sécurité. Le CISPD a tenu jeudi son assemblée plénière. Avec un bon bilan et une annonce importante : le pôle judiciaire devrait enfin voir le jour.

Créé le 15 janvier 2004 (on fête ses 10 ans), le Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) du pays de Martigues (qui regroupe les trois communes de la CAPM plus Châteauneuf-lès-Martigues) a pour but de mettre en place la stratégie territoriale pilotée par la Communauté d’agglomération, autour de cinq thèmes : Accès au droit et aide aux victimes ; Citoyenneté et prévention de la délinquance des jeunes ; prévention de la récidive ; lutte contre les addictions et dispositif de prévention, dissuasion et sécurisation. Cette année étant la dernière de la convention, elle est l’occasion de faire l’évaluation des actions, la synthèse et les préconisations. Fin 2014, un séminaire donnera les orientations pour un nouveau contrat.

De nombreux dispositifs sont mis en place, encadrés par des associations, des services de l’Etat, des collectivités territoriales et l’Education nationale, sous la houlette de Gaby Charroux, Président du CISPD, du Préfet Michel Cadot et de Dominique Moyal, Procureure de la République du Tribunal de Grande Instance d’Aix. C’est dans ce cadre que plus de 350 collégiens et lycéens de 10 établissement scolaires participent chaque année (avec beaucoup d’ingéniosité et de créativité d’ailleurs) au concours citoyenneté. Et que 150 écoliers ont participé aux animations citoyennes lors du Salon des Jeunes l’an dernier.

Des partenaires actifs et efficaces

En 2013, 1000 heures d’accueil de mesures de réparations ou de travail d’intérêt général ont été effectuées au sein des services des collectivités du CISPD, et près de 1.200 jeunes et 400 professionnels ont été sensibilisés aux risques des substances addictives (drogues, alcool…).

Le commissaire Bernard Griseti, chef de district, a livré quelques chiffres plutôt encourageants. La délinquance sur la voie publique (DVP) est en baisse de 12,86%, passant de 3.344 faits en 2012 à 2.914 en 2013 : « c’est celle qui marque le sentiment d’insécurité. Il faut absolument tout mettre en oeuvre pour juguler cette délinquance » souligne-t-il, « car elle est aussi traumatisante quand il s’agit de cambriolage ». Les atteintes aux biens ont baissé de 10%, avec 3.621 faits en 2013 contre 4.019 en 2012.

Pour les atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP), le bilan est plus contrasté : si les « crapuleuses » ont baissé (230 en 2012 contre 180 en 2013) celles dites non crapuleuses (bagarres à la sortie d’un bar ou entre voisins notamment) ont par contre augmenté de 10% : « c’est la preuve d’une certaine dégradation dans la société, on règle de plus en plus de conflits par la violence » estime Bernard Griseti. Mais la bonne nouvelle, c’est que cette tendance à la baisse se confirme depuis 2010.

Ce que souligne le Sous-Préfet Simon Babre : « ce sont des actions très partenariales qui expliquent ces statistiques bien orientées. On travaille par exemple avec la police et les bailleurs sociaux pour limiter les traffics dans les caves ou les parties communes des immeubles, ou avec des associations de lutte contre les violences conjugales ».

L’assemblée plénière a aussi acté la tenue du congrés national de l’INAVEM (Institut national d’aide aux victimes et de médiation) organisé par l’APERS (Association de prévention et de réinsertion sociale) qui se déroulera à Martigues les 19 et 20 juin, sur le thème « Auteurs et victimes, des associations au coeur des politiques publiques » . Une étape importante pour la ville et le CISPD, avec la venue de Robert Badinter, ancien Garde des Sceaux, et une allocution prévue de l’actuelle Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Christiane Taubira.

Le retour du pôle judiciaire

Enfin, et c’est une autre bonne nouvelle, Gaby Charroux a annoncé que le projet de pôle judiciaire était sur de bons rails : « l’engagement de l’Etat se fait d’une manière satisfaisante » a-t-il déclaré, confirmant en même temps le projet de l’architecte, « on lance maintenant le concours pour la désignation de l’entreprise qui sera assuré par la CAPM, car ça devient sa compétence ». Le tour de table financier n’est pas terminé : la participation de l’Etat devrait être de 15%, il faut attendre celle du Conseil général et dans une moindre mesure, celle du Conseil régional. « C’est une belle satisfaction » a reconnu Gaby Charroux, « même si j’avais confiance grâce aux propos récents de la Garde des sceaux. Mais il a fallu beaucoup d’échanges et de négociations. On partait vraiment de rien ! » a-t-il poursuivi. Et dans cette décision, il a tenu à saluer « le rôle important de la Procureure et du président du Tribunal de Grande Instance, qui ont énormément contribué à ce que ça aboutisse ».

Nathalie Pioch (La Marseillaise, le 17 février 2014)

La MJD, une des plus importantes antennes de justice en France

La séance plénière du CISPD est aussi l’occasion de faire le bilan de la Maison de la Justice et du Droit (MJD), une des plus grosses antennes de justice en France, selon les propos de Dominique Moyal, Procureure de la République : « elle permet de répondre à de vrai besoin et de façon satisfaisante ». Cela grâce à des personnes « ressources », notamment une greffière présente deux fois par semaine, et des accueillants spécialisés dans le droit du travail, de la famille, de l’aide aux victimes. Et surtout, des consultations gratuites dans trois catégories : professionnels du droit (avocats, huissiers, notaires), associations (aides aux victimes, défense des locataires, prévention, accompagnement des familles, défense des consommateurs), la conciliation et la médiation.

La MJD a aussi des activités judiciaires : rappel à la loi, avec des délégués du procureur, le juge d’application des peines (JAP), le service de probation et d’insertion des peines (SPIP), la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et un juge pour enfant.

Le bilan d’activités de la MJD permet d’évoquer le fonctionnement et de déterminer les orientations et les évolutions. Pour 2013, elle a enregistré 12299 contacts: 5.463 personnes accueillies et 6.836 appels téléphoniques. Pour les activités judiciaires, 2.233 personnes ont été convoquées.

3.230 visiteurs ont fait le déplacement pour des informations et des orientations, dont 1.449 visiteurs à l’accueil, 580 auprès des professionnels du droit, ou 223 dans le cadre de l’aide aux victimes, entre autre.

Dominique Moyal a tenu à souligner « l’excellente implication de la CAPM » qui met à disposition des locaux et du personnel et permet une mise en oeuvre pragmatique : « c’est un facilitateur pour les chefs de juridiction. L’accès au droit est vraiment connu ».

La Marseillaise, le 17 février 2014

Port-de-Bouc. La solidarité est un choix politique

le 16 février 2014

Port-de-Bouc. La solidarité est un choix politique

« Continuons ensemble pour Port-de-Bouc » organise un débat sur les services publics jeudi 20 février.

Annoncé à la salle Gagarine lors de la présentation de la liste « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc », un débat sur les services publics aura lieu jeudi 20 février à 18h au Centre culturel Elsa Triolet. Pour ce premier débat public de la campagne électorale, le comité de soutien donne le ton des orientations que la liste souhaite défendre : celles qui s’inscrivent dans la solidarité et placent l’humain au cœur des politiques publiques.

Or les services publics locaux comme nationaux, symboles de la solidarité républicaine, vecteurs d’égalité et moteur de développement de la société, se sont dégradés au fil des années, sous les injonctions de la finance et des politiques qui la servent. Des ouvertures des capitaux des entreprises publiques aux investisseurs privés, de la réduction des dépenses publiques au projet de métropole, ce patrimoine commun des citoyens entre, à marche forcée, dans la logique de rentabilité au détriment de celle qui a présidé à leur création : servir l’intérêt général et donc satisfaire les besoins de la population.

Des choix politiques

Avec la crise, cette politique de l’austérité se renforce au prétexte de réaliser toujours plus d’économies tandis que, dans le même temps, les sources de recettes de l’Etat se tarissent sous les effets de la politique fiscale et du démantèlement des industries. La précarité avance et la demande de solidarité explose.

Véritable révélateur d’un choix de société, les enjeux des services publics permettent d’aborder des questions politiques, qui révèlent, plus fondamentalement, de choix de société. Doit-on envisager les politiques publiques au service des hommes et des femmes ou de la finance ? Peut-on, dans le contexte actuel, faire le choix de la solidarité ou, au contraire, doit-on demander encore plus de rentabilité ? Comment relever ensemble le défi des services publics ?

Tel sera le thème de ce débat auquel la population est invitée à participer et se prononcer jeudi 20 février à 18h au centre culturel Elsa Triolet.

Lou Marti (La Marseillaise, le 16 février 2014)

Port-de-Bouc. Patricia Fernandez-Pédinielli veut "continuer" avec dix nouveaux

le 13 février 2014

Port-de-Bouc. Patricia Fernandez-Pédinielli veut

Les 32 membres de la liste "Ensemble continuons Port-de-Bouc" conduite par Patricia Fernandez-Pédinielli ont été présentés mardi soir salle Gagarine. Parmi les invités, il y avait le Député-Maire de Martigues Gaby Charroux et Henri Cambessedez, Président de la CAPM.

La Provence, le 13 février 2013