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Port-de-Bouc. L'éducation populaire au cœur d'« une ville en partage »

le 09 avril 2013

Port-de-Bouc. L'éducation populaire au cœur d'« une ville en partage »

Rencontres pour la ville. PLU, décentralisation ou encore droit à la santé, autant de thèmes qui seront abordés lors des nombreux ateliers et débats.

« Nous voulons attirer le maximum d'hommes, de femmes et de jeunes pour obtenir une participation large et intergénérationnelle », a annoncé Patricia Fernandez-Pédinielli, Maire de Port-de-Bouc. « Il était donc important d'avoir des rendez-vous programmés à différentes heures de la journée et toute la semaine afin de décupler la participation des citoyens. »

Comme lors des éditions précédentes, les animations des Rencontres pour la ville 2013, qui ont débuté hier par un concert de salsa caribéenne à l'espace Gagarine, seront nombreuses et éclectiques, faisant ainsi la part belle à l'éducation populaire au travers d'ateliers et de différents débats. « C'est l'occasion d'aborder les questions pratiques sous différents angles et générer une réflexion sur les projets locaux d'aménagement déjà réalisés et les futurs, mais sans se départir des réflexions de grande envergure touchant des sujets nationaux comme la santé ou la décentralisation et le projet de métropole », souligne Patricia Fernandez-Pédinielli.

Dès aujourd'hui, les habitants entreront dans le vif du sujet à l'occasion des ateliers participatifs ouverts dans les centres sociaux de la ville à partir de 9h avec pour thème « Créons des espaces à vivre ensemble ». « Les participants analyseront les questionnaires remplis suite à l'enquête publique sur le Plan local d'urbanisme (PLU) et réfléchiront aux améliorations à construire ensemble. » A 14h, les travaux issus de ces ateliers seront présentés à l'espace Gagarine et seront suivis de discussions ouvertes en présence des élus.

Demain, la journée sera dédiée au tissu associatif local avec un atelier intitulé « Photographions les associations » où chacun pourra devenir reporter le temps d'une journée et partir à leur rencontre. Les clichés ainsi récoltés seront diffusés lors de la signature de la « Charte avec les associations » à l'espace Gagarine.

Décentralisation et droit à la santé en débat

Jeudi de 9h à 16h30, des visites guidées des projets de la ville, en cours ou à venir, seront organisées en présence des élus et des architectes. Chaque projet présenté fera l'objet de groupes de travail ouverts aux habitants. A 16h30, les nouveaux locaux de l'institut de soudure seront inaugurés à la ZI de la Grand'Colle. A 18h, l'espace Gagarine accueillera un grand débat sur la réforme des collectivités et le projet de métropole.

Vendredi, le droit à la santé sera au cœur de la réflexion avec une réunion d'information sur les risques domestiques de 9h à 12h à l'espace Gagarine. L'après-midi, le lieu sera le théâtre de deux débats : « Notre santé, parlons-en » à 14h et « Ma santé n'est pas une marchandise, de quelle politique de santé avons-nous besoin ? » à 19h. Et à 18h, un intermède cinéma sera proposé avec la projection du film de Juliette Warlop La Relève.

Le samedi, dernier jour de ces Rencontres de la ville 2013, sera festif et sportif avec des randonnées pédestres et en VTT sur différents parcours du Sentier du littoral, inauguré à 14h sur la plage des Combattants. A 12h, un grand pique-nique tiré du sac agrémenté de spectacles précédera la cérémonie. Et comme le veut la coutume à Port-de-Bouc, la semaine se conclura en musique sur le port, à 17h30, avec l'ensemble de percussions Symblêma et les élèves des conservatoires de musique et de danse de Port-de-Bouc et Martigues.

La Marseillaise, le 9 avril 2013

Agenda sur www.portdebouc.fr et pour envoyer vos commentaires : forum-portdebouc.fr.

Front de lutte Port-de-boucain pour une akternative à l'austérité

le 13 mars 2013

Front de lutte Port-de-boucain pour une akternative à l'austérité

L’accord national interprofessionnel du 11 janvier, signé par le patronat et certaines organisations syndicales ne représentant que 38 % des salarié(e)s est une régression sociale inédite :

  • Temps partiel ajustable

  • Expérimentation du CDI intermittent

Lorsqu’il y a difficultés dans l’entreprise :

  • Mobilité forcée

  • Modulation du salaire et du temps de travail

  • Un accord d’entreprise pourra être moins favorable que les conventions collectives et que la loi.

Il porte des coups sévères au DROIT du travail dans le droit fil des préconisations européennes, au nom de la compétitivité.

Cet accord n’est pas acceptable !

Il est urgent au contraire de légiférer pour assurer une véritable sécurisation de l’emploi et de la formation :

  • En donnant aux comités d’entreprise un droit de veto pour s’opposer aux licenciements et faire examiner et financer des plans alternatifs

  • En votant des lois contre les licenciements boursiers et permettant un droit de reprise des salarié(e)s

  • Une présence avec des droits de représentant(e)s des salarié(e)s dans les conseils d’administration pour débattre des choix stratégiques de l’entreprise et prendre les mesures indispensables pour l’égalité homme-femme notamment en matière de salaires.

Avec les élu(e)s du Front de Gauche, portons ensemble à l’Assemblée Nationale et au Sénat notre révolte et nos propositions en signant la pétition :

CONTRE LA TRANSCRIPTION DANS LA LOI DE L’ACCORD DU 11 JANVIER

POUR UNE VERITABLE SECURISATION DE L’EMPLOI

Port-de-Bouc. D'autres choix c'est possible

le 04 mars 2013

Port-de-Bouc. D'autres choix c'est possible

Rencontre citoyenne ce soi à la salle Gagarine sur le thème de l'alternative à l'austérité.

La Marseillaise, le 4 mars 2013

On ne lâche rien ! Ensemble : Faire front contre l’austérité

le 04 mars 2013

On ne lâche rien ! Ensemble : Faire front contre l’austérité

Appel de l’assemblée citoyenne réunie à Port de Bouc le 4 mars 2013

Lundi 4 mars dernier plus de cent vingt personnes, citoyens, militants politiques, syndicaux, d’associations diverses se sont rassemblés à l’initiative de la section de Port de Bouc du PCF et du Front de Gauche, dans le cadre du lancement de la campagne sur le thème : « Une alternative à l’austérité c’est possible ! »

Après que les participants aient visionné deux clips vidéo exposant les enjeux de cette campagne, Roland JOLY en a présenté le cadre :

NOUS SOMMES LA MAJORITE CITOYENNE !

« Nous qui sommes là ce soir rassemblés, représentons avec nos parents, nos amis, nos collègues de travail, la majorité citoyenne du pays. Celle qui a battu Sarkozy au deuxième tour des présidentielles et a élu, ici dans la 13e circonscription Gaby Charroux et Patricia Fernandez-Pédinielli pour les représenter à l’Assemblée Nationale » « Un espoir est né de cette victoire de la gauche. Mais depuis, la politique mise en œuvre par F.Hollande, son gouvernement, sa majorité parlementaire ne répond pas à nos attentes, à celle de l’immense majorité de notre peuple ! »

« Il s’agit d’une politique d’austérité, la même qui a échouée et échoue partout en Europe et dans le Monde. Elle conduit à la récession, à l’aggravation du chômage, de la pauvreté, à la saignée des industries, aux reculs des droits sociaux, au délabrement et à la privatisation des services publics ! »

« Nous n’avons pas voté pour cette politique, dite de rigueur, qui saigne les plus pauvres et laisse le champ libre aux multinationales qui multiplient les licenciements boursiers, les fermetures d’entreprises, les délocalisations. Nous n’acceptons pas de nous soumettre à la finance et aux technocrates européens qui imposent leurs choix budgétaires de casse des services publics, de réduction des dépenses sociales et leur loi du profit financier. Nous ne voulons pas que le Medef fasse sa loi, impose la flexibilité généralisée du travail, pour mieux exploiter les salariés et accroître leurs profits ! »

« Ces orientations contraires aux attentes de changement déconcertent, démobilisent et désespèrent une grande partie de celles et ceux qui ont contribué au changement de président de la République. Elles nourrissent la résignation et la peur du lendemain. Elles entretiennent l’idée que gauche et droite c’est pareil ! Elles offrent à la droite et à l’extrême droite, au MEDEF des espoirs de reconquête »

« Elles suscitent des résistances populaires, face aux fermetures d’entreprises, aux licenciements boursiers, pour la défense de l’Ecole, de la Santé, contre l’accord du Medef de précarisation de l’emploi, contre la remise en cause de l’autonomie des communes et les regroupements autoritaires dans le cadre de grandes métropoles… »

« Dans ce contexte, le PCF et le Front de Gauche s’opposent résolument à cette politique d’austérité. C’est pour cela que leurs parlementaires ont refusé de voter la ratification du traité européen Sarkozy/Merkel présenté tel quel aux parlementaires, le budget, de participer au gouvernement et à la majorité parlementaire. Aujourd’hui, ils appellent notre peuple à prendre la parole, à se mettre en campagne pour faire entendre qu’une alternative à l’austérité est possible. Une politique qui donne la priorité aux besoins sociaux et environnementaux. »

NE NOUS RESIGNONS PAS !

« Il est temps que les citoyennes et les citoyens qui se sont mobilisés avec le Front de Gauche durant la campagne électorale de 2012 et au-delà, celles et ceux qui ont voté « pour le changement maintenant » selon le slogan de campagne de F.Hollande et toutes celles et ceux qui souffrent de cette politique, se mobilisent, agissent pour faire respecter le mandat qu’elles et ils ont donné au nouveau président et à la nouvelle majorité parlementaire ! »

POUR CHANGER DE CAP, IL FAUT QUE NOTRE PEUPLE S’EN MELE !

« C’est le sens de la campagne pour une alternative à l’austérité que nous vous proposons d’engager ensemble. Elle vise à mobiliser notre peuple, pour s’opposer aux choix qui tournent le dos aux intérêts des salariés et de toutes celles et ceux qui n’ont que leur travail pour vivre »

Faisons prévaloir par la lutte et le rassemblement populaire d’autres choix, basés sur une meilleure répartition des richesses créées par le travail, une véritable sécurisation professionnelle, la défense et le développement des services publics, de nouveaux droits des travailleurs dans l’entreprise !

Après que Roland JOLY ait tracé le cadre de la campagne, des militants syndicalistes et associatifs sont venus témoigner des réalités vécues par les salariés et les citoyens, de leurs luttes de résistance et de leurs propositions pour sortir de la crise du système capitaliste.

Serge COUTOURIS, docker, secrétaire de l’UL CGT de Port de Bouc est venu parler de la lutte engagé par son syndicat contre l’accord imposé par le Medef, avec l’appui de syndicats minoritaires. Que le président de la République et le gouvernement voudrait voir adopter tel quel par la majorité parlementaire. Il a démonté que cet accord conduirait à de grave reculs en matière de droit du travail et laisserait les coudées franches aux multinationales pour poursuivre leur politique de délocalisations d’entreprises, de précarisation généralisée du travail de privatisation de la protection sociale au profit des assurances privées. A la veille de la journée d’action nationale CGT, FO, FSU, Solidaires, il appelé à une grande campagne pour faire prévaloir une véritable sécurisation du travail et de l’emploi !

Alain AUDIER, Métallurgiste au nom du syndicat CGT d’Arcelor Mital, est venu témoigner de la volonté de Mital de démanteler la filière sidérurgique française et européenne. Il a dénoncé le poids de plus en plus grand de la sous-traitance, de « l’externalisation » des tâches jugées les moins rentables, des baisses constantes d’effectifs, alors que la productivité du travail ne cesse de croître. Il a démontré comment, avec l’exemple de Florange, l’alternative pour une renationalisation de la filière sidérurgique faisait de nouveau son chemin. Pas telle qu’elle avait été faite dans les années 70/80 mais, avec un contrôle et des droits nouveaux pour les salariés et une maîtrise publique des orientations stratégiques.

Olivier LEBERQUIER, délégué CGT de Fralib, ovationné par l’assistance, est venu commenter la nouvelle victoire des « fralibiens » qui viennent d’obtenir pour la troisième fois le rejet du plan de licenciement d’Unilever. Cette décision peut ouvrir la voie à la création d’une Société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions (Scop T.I). Les terrains de l’usine et les machines sont maintenant propriété de la communauté urbaine de Marseille. Il est temps maintenant qu’Unilever prenne ses responsabilités en cédant la marque « l’Eléphant » et en fournissant à la coopérative les volumes de matières premières nécessaires à son démarrage. Une fois de plus les travailleurs ont montré leur capacité à prendre le relais des patrons et des actionnaires démissionnaires.

Michel CONSTANTINIDES, au nom du Secours Populaire et d’Action Solidaire de Port de Bouc est venu dénoncer la cruauté d’une société qui pousse de plus en plus de femmes, de jeunes, de retraités et même aujourd’hui de salariés dans la pauvreté. Alors qu’une minorité accumule des fortunes à peine imaginables pour le commun des mortels et que les biens de consommation de base, tel le logement, l’énergie, la nourriture, les transports, la santé sont de plus en plus inaccessibles aux plus démunis. Tandis que le chômage et la précarité du travail explosent ! En France 8,5 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté. A Port de Bouc ce sont plus de 350 familles qui vivent des dons d’Action Solidaire et du Secours Populaire, qui ont du mal à répondre aux demandes. Pourtant les chefs d’Etats européens ont préconisé la réduction des fonds d’aide, pourtant modestes accordés par l’UE aux plus démunis. Mobilisation contre la pauvreté. Pour le droit au travail pour tous, avec des salaires décents !

Marc DEPAGNE, responsable de la FSU, est venu souligner les menaces qui pèsent sur l’Education Nationale. Dans le domaine scolaire loin de rompre avec les politiques antérieures, la prétendue refondation de l’école n’en est pas une, comme le montre la pseudo réforme des rythmes scolaires. Les créations de postes prévues sur cinq ans, outre qu’elles seront financées en amputant d’autres secteurs de la fonction publique, ne suffiront pas à rétablir la situation très dégradée de l’Education Nationale. Ainsi 66000 postes ont disparu depuis 2007 et selon l’OCDE, la France occupe le dernier rang pour son taux d’encadrement en primaire. Le taux des enfants de 3 ans scolarisés à chuté de 34,5% à 13,6% en 2010 ! Et le projet de loi ne rompt en rien avec la logique libérale du précédent gouvernement. Les enseignants avec leurs organisations syndicales agissent pour mobiliser le personnel du service public d’enseignement pour s’opposer à ces orientations et faire prévaloir d’autres choix dans l’esprit d’une école publique et laïque, assurant à tous les élèves l’égalité d’éducation et la réussite. D’ores et déjà, nous manifesterons pour l’éducation, à Paris le 6 avril prochain.

Fatima ZAHAF, au nom de la Confédération Nationale du Logement, est venue témoigner du « mal logement » qui frappe de nombreuses familles. Dans ce domaine aussi le changement se fait attendre. Bientôt les locataires vont être de nouveau sous la menace des expulsions locatives, des coupures d’eau ou d’électricité. Victimes des hausses de prix des loyers, de chauffage, d’énergie ou de la perte de leurs revenus ou de leurs emplois. Tandis que de nombreuses demandes de logement restent en attente, malgré les efforts faits par la mairie pour répondre aux besoins. Il faut exiger le gel des loyers et charges, une véritable politique de construction de logements sociaux de qualité par la création d’un service public national décentralisé du logement, de l’habitat et de la ville.

Suite à ces témoignages, le débat s’est instauré dans la salle : Tous les intervenants ont souligné la nécessité d’informer largement de cette initiative, afin de créer un large rassemblement de la population de Port de Bouc et au-delà puisque des participants étaient venus de St Mitre et de Martigues. Certains ont proposé de s’adresser aux élus de la majorité parlementaire, socialistes et écologistes pour qu’ils respectent le mandat que leurs électeurs leur ont donné.

Michel VAXES, député honoraire, a souligné qu’il s’il était nécessaire d’interpeller les parlementaires de la majorité pour les mettre face à leur engagements. Il était tout aussi nécessaire que les citoyens s’emparent de la politique deviennent des « militants » de l’action politique. Non pas à partir du rassemblement autour d’une formation politique. Mais à partir de contenus, de propositions, de projets élaborés collectivement. Par exemple, en participant avec le député Gaby CHARROUX aux ateliers législatifs que celui-ci met en place à l’image de ce que Michel Vaxès avait fait avec ses rencontres citoyennes. Dans ce cadre il a annoncé la volonté des communistes de Port de Bouc de construire, avec les citoyens qui le souhaitent « une Université Citoyenne et Populaire » qui aurait pour objectif de mieux comprendre les mécanismes de la société capitaliste en crise et donc les réponses à construire pour une autre société qui place « l’Humain d’abord ».

Evelyne SANTORU/JOLY a souligné la nécessité de proposer des initiatives concrètes pour aider à la mobilisation des citoyens. Par exemple la signature massive de la pétition contre l’accord de précarité du Medef et pour exiger une véritable sécurisation de l’emploi. Si chacun de nous en prend une ce soir, la diffuse et la fasse signer autour de nous, et explique ce que nous voulons faire avec le Front de lutte pour une alternative à l’austérité, lors de notre prochain rendez-vous nous pourrons sans doute être le double ou plus !

Pour clore la réunion Roland JOLY a appelé les participants à s’inscrire et à faire inscrire autour d’eux pour participer, voire initier des actions dans le cadre du Front de lutte. Il en a rappelé le principe :

Il s’agit d’un rassemblement ouvert à toutes les citoyennes et tous les citoyens qui souhaitent investir le terrain de la politique, à partir d’initiatives, de contenus et de propositions décidés et élaborés collectivement.

Et dont le cadre est de s’opposer aux mesures d’austérité qui visent à faire payer au peuple la crise financière et de construire un mouvement populaire majoritaire sur la base d’une politique qui donne la priorité aux besoins sociaux et environnementaux, qui place « l’Humain d’abord ».

Une politique qui en finisse avec le libéralisme, qui privilégie une démarche de résistance face aux exigences de la finance et du Médef. Et pour cela qui donne des droits nouveaux aux travailleurs, aux citoyens dans l’entreprise, dans la cité. Et fonde une 6e République, basée sur la démocratie populaire, sociale et participative et qui rompe avec le présidentialisme.

Un collectif d’animation du Front de lutte pour une alternative à l’austérité sera mis en place lors d’une réunion qui se déroulera le jeudi 14 mars à 18h au siège de la section du PCF, 2 rue Nationale à Port de Bouc. Il est ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent y participer. Il proposera un plan d’initiatives pour des semaines et les mois à venir.

ON NE LACHE RIEN !

Unissons-nous dès maintenant, pour obtenir le changement pour lequel nous avons voté en 2012 !

Port-de-Bouc. Le PCF veut "construire une majorité d'opinion"

le 27 janvier 2013

Port-de-Bouc. Le PCF veut

La Provence, le 27 janvier 2013

Port-de-Bouc. « Nous ne nous résignons pas »

le 23 janvier 2013

Port-de-Bouc. « Nous ne nous résignons pas »

La section locale du Parti Communiste Français a présenté ses vœux à la population vendredi dernier.

« Le Parti Communiste Français veut aider à créer un mouvement de solidarité avec tous ceux qui luttent pour construire un monde plus juste », c'est en ces termes que Michel Nunez, Secrétaire de la section de Port-de-Bouc, a commencé son allocution après avoir rappelé une actualité internationale chargée de conflits notamment au Moyen Orient, rendu hommage aux militantes kurdes assassinées à Paris, dénoncé les conséquences sociales et humaines de l'engagement de la France au Mali et demandé de « créer les conditions pour relancer le développement du Mali et de toute l'Afrique, en prise avec les rapaces de la finance mondialisée ». Il a salué les luttes des peuples d'Amérique latine pour un monde plus solidaire et les forces qui, en Europe, résistent pour construire l'Europe sociale. « Des forces de résistances et d'espoir », a-t-il précisé.

Puis, il a fustigé la politique d'austérité du gouvernement en place depuis sept mois et notamment l'accord sur la flexibilité qui, au prétexte de crise, facilite les licenciements collectifs et encourage le chantage du patronat. Face à cette situation, le PCF entend bien contribuer à aider le peuple français à se mettre en résistance. Dès aujourd'hui, le coup d'envoi d'une campagne d'éducation populaire pour construire une alternative à l'austérité est donné à Metz, tout près de Florange. « Nous voulons rassembler toutes celles et tous ceux qui souffrent de l'austérité et imposer à ceux que nous avons mandaté pour changer nos vies de faire le changement qu'ils ont promis », a-t-il lancé dans la salle.

Les communistes de Portde-Bouc souhaitent organiser des rencontres citoyennes avec la population. La première est fixée au 1er mars pour rendre compte des orientations prises par le PCF lors du 36e Congrès qui aura lieu du 7 au 10 février. Dans le cadre de la préparation de leur Congrès, les communistes seront réunis pour leur conférence de section ce samedi à l'hôtel-résidence Les Aigtiades à partir de 8h30.

Lou Marti (La Marseillaise, le  23 janvier 2013)

A Port-de-Bouc, des vœux pour "plus de justice sociale"

le 14 janvier 2013

A Port-de-Bouc, des vœux pour

Patricia Fernandez-Pédinielli a évoqué les idéaux de la révolution.

La Provence, le 14 janvier 2013

Port-de-Bouc. « Je crois la république en danger »

le 13 janvier 2013

Port-de-Bouc. « Je crois la république en danger »

Dans une salle comble, Patricia Fernandez-Pédinielli a présenté jeudi ses vœux à la population.

Jeudi soir, la foule se presse devant les portes de l'espace Gagarine pour assister aux vœux. La salle est décorée avec soin : fleurs, lumières chaudes et changeantes. Un tableau projeté sur une toile évoque la Constitution de 1793 et fait le lien avec 2013… l'ambiance est confirmée par les propos du Maire : « je remercie celles et cetix qui ont préparé ce décor que nous voulons chaleureux et en lumières pour créer un havre d'espoir ».

Les élus prennent place sur la scène : Gaby Charroux et Michel Vaxès, Nathalie Lefebvre, Vice-Présidente du Conseil Régional, les Conseillères Générales Evelyne Santoru et Isabelle Ehlé, Béatrice Aliphat Maire de Saint-Mitre, les Adjoints et les Conseillers Municipaux, les membres des corps civils et militaires et le sous-Préfet Simon Babre.

Pour débuter la cérémonie, des jeunes du PAJ (Point accueil jeunes), rappellent La Constitution de 1793 qui débute par la Déclaration des droits de l'Homme, et du citoyen : « il y a 220 ans, le 24 juin 1793, le peuple, uni contre la tyranie et l'arbitraire, proclamait La Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen. Encoouragée par la Révolution de 1789, elle déployait ses pétales autour d'une toute nouvelle organisation sociale, la République de 1792. Proclamer que « tous les hommes naissent libres et égaux en droits » était d'une audace révolutionnaire jusqu'à ce jour inégalée. Nous avons choisi de commémorer cette date afin de raviver les idéaux de la Révolution française ».

Le ton se fait plus grave, quand Pattricia Fernandez-Pédinielli cite Joseph Stiglitz, ancien dirigeant de la Banque mondiale, qui dénonce « des travailleurs mal payés qui ont trimé toute leur vie et qui n'ont commis aucune faute subissent une réduction de salaire, mais pas les financiers payés plus d'1 million de dollars et qui mettent le monde au bord de la ruine ».

Des inquiétudes et des projets

Elle évoque ses craintes d'un éloignement des idéaux de la République en demeurant « pieds et poings liés aux orientations du pacte européen de stabilité » et questionne : « combien faudra-t-il de hausses consécutives, de licenciements, de fermetures d'entreprises, de saccage de notre tissu industriel pour oser rompre avec les recettes du passé et s'atteler à une réorietitation bénéfique pour toutes et pour tous des choix politiques ? »

Citant le préambule de la Déclaration des Droits de l'homme « le but de la société est le bonheur commun. Le gouvernement est institué pour garantir à l'homme la puissance de ses droits naturels et imprescriptibles », l'élue affirme : « je crois la République en danger jusque dans nos communes quand, au nom des directives européennes, on paralyse la santé publique. Que devient l'acte constitutionnel qui garantit les secours publics ? Quand dans notre département, dans notre ville, on place en coma artificiel la médecine mutualiste ? » Elle poursuit : « Je crois la République en danger quand la démocratie et le pouvoir de décision des élus sont menacés, notamment à, travers la réforme des collectiul«tés territoriales ». Mais, à Port-de-Bouc, on sait relever la tête : « ici, les hommes et les femmes ont toujours voulu se projeter dans une vision d'émancipation et de progrès collectif. Acteurs parfois même sans le savoir de l'éducation populaire, ils se sont attelé à développer l'esprit critique, à découdre les idées préconçues, à structurer du vivre ensemble ».

2013, ce sont aussi des projets avec tout d'abord « l'aventure Marseille-Provence 2013 » lancée dès septembre lors des Journées du patrimoine autour du thème « L'art et la culture au travail » et l'inauguration du GR 2013 et du sentier littoral de la commune qui auront lieu en avril. L'année dernière a vu le réaménagement de La Tranchée, de la rue Jules Guesde et du Provence, du cheminement piétonnier à La Lecque. La mobilisation se poursuivra « pour favoriser de vraies réformes, pour développer l'emploi, l'industrie, la santé, le logement, les transports, les Services Publics, la culture. J'appelle de tous mes vœux ces réformes dont le but est de permettre une réappropriation citoyenne du territoire. Car la République ne saurait retrouver son sang-froid et son audace, pour honorer ses valeurs, sans laparticipatioti éclairée de ces citoyens ».

Et Patricia Fernandez-Pédinielli conclut : « puisse l'intérêt général humain primer sur tout intérêt particulier, et nous ouvrir à une société plus juste ».

Nathalie Pioch (La Marseillaise, le 13 janvier 2013)

Port-de-Bouc. Le ton monte contre la Métropole

le 19 décembre 2012

Port-de-Bouc. Le ton monte contre la Métropole

Manifestation ce vendredi devant le Parc Chanot à Marseille.

 

 

 

 

La Marseillaise, le 18 décembre 2012

Port-de-Bouc. « Le peuple doit reprendre la main »

le 04 décembre 2012

Port-de-Bouc. « Le peuple doit reprendre la main »

LLe débat contre l'austérité a réuni un public nombreux dimanche dernier à la salle Gagarine.

 

 

 

3La Marseillaise, le 4 décembre 2012