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Port-de-Bouc. La mobilisation s'amplifie

le 04 décembre 2012

Port-de-Bouc. La mobilisation s'amplifie

lntercommunalité. La municipalité lance une campagne de pétition contre la métropole marseillaise.

Une nouvelle étape vient d'être franchie dans la bataille contre la métropole marseillaise que le gouvernement tente imposer contre l'avis d'une majorité des maires du département et des huit présidents des intercommunalités sur neuf. Samedi matin, les élus étaient sur le marché et proposaient aux habitants de signer une pétition pour demander la suspension du processus dans l'attente d'une concertation avec la population. Le texte témoigne de l'inquiétude des élus quant à l'avenir de la démocratie locale et aux conséquences de la perte de l'autonomie financière. Dans ce texte, les élus demandent un projet alternatif pour continuer à construire un développement solidaire des territoires du département. « La pétition connaît un grand succès ! En un week-end, nous avons collecté près de 200 signatures. Nous serons présents sur les marchés » indique Alain Nougué, Adjoint au Maire et Président du Groupe de la majorité. La pétition est disponible en Mairie, dans les centres sociaux et à la maison des Services au Public.

Lou Marti (La Marseillaise, le 4 décembre 2012)

Martigues/Port-de-Bouc. Coopérer pour mieux soigner

le 27 novembre 2012

Martigues/Port-de-Bouc. Coopérer pour mieux soigner

Santé. Signature d'un Contrat local vendredi entre l'État, l'ARS et les villes de Port-de-Bouc et Martigues.

 

 

 

La Marseillaise, le 27 novembre 2012

Port-de-Bouc. « Rien n'est écrit que nous n'écrivions nous mêmes »

le 27 novembre 2012

Port-de-Bouc. « Rien n'est écrit que nous n'écrivions nous mêmes »

Patricia Fernandez-Pédinielli a annoncé le lancement d'une pétition contre le projet de métropole marseillaise.

« Métro, c'est trop » chantait le groupe Téléphone à la fin des années 70. Aujourd'hui, il ne resterait plus qu'à remplacer métro par métropole tant le projet défendu par le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault et certains élus marseillais finit pas de faire des vagues. La bataille s'est même aiguisée en fin de semaine dernière avec le « manifeste métropolitain » rendu public par les partisans de la métropole et les prises de position de tous ceux qui refusent la marche forcée.

Déjà opposées au projet de réforme territoriale version Sarkozy-Fillon, les villes de Martigues et de Port-de-Bouc n'entendent pas davantage accepter le « nouveau » projet où la métropole « se substituerait aux intercommunalités existantes » selon les propos du Préfet Théry.

C'était le sens de la réunion publique qui s'est tenue jeudi à la résidence « Les Aiguades »Patricia Fernandez-Pédiniélli s'est attachée à démontrer la cohérence entre le traité européen, la R.G.P.P. (aujourd'hui rebaptisée « modernisation de l'action publique » ?), la réforme des collectivités et la suppression de la taxe professionnelle. « Depuis 2009, nous en parlons, même si. je vous le concède, les banderoles ne sont pas très esthétiques » remarquait-elle à l'adresse des habitants, en évoquant les slogans visibles sur l'avenue Maurice Thorez. Pour le Maire de Port-de-Bouc, « il faut se réunir autour de projets », comme ce fut le cas pour le contournement autoroutier attendu durant des décennies. « C'était important pour la sécurité des habitants comme pour les intérêts du Grand Port Maritime de Marseille, quand l'État se pose en partenaire et nous aide à aboutir, on fait avancer des projets » soulignait-elle.

Coopération de projets donc et non pas recentralisation à travers une métropole : c'est d'ailleurs l'idée avancée à travers la création du Pole de coopérations Provence 13 qui regroupe huit intercommunalités, du Pays d'Aubagne au Pays d'Arles.

Arguments contre arguments

« Le Préfet ne nous a pas imposé le schéma auparavant, pourquoi cela passerait-il avec ce gouvernement ? » s'interrogeait Patricia Fernandez-Pédinielli qui juge la méthode « assez bulldozer », « rien n'est écrit que nous n'écrivions nous-mémes, nous avons la responsabilité d'écrire une nouvelle loi et Notre député se met à notre disposition pour cela ». Les élus port de boucains se prononcent pour une bataille d'arguments face à l'aspect « séducteur » que peut avoir le manifeste métropolitain présenté jeudi dernier par Jean Viard et Jacques Boulesteix.

« Il faut les prendre sur leurs contradictions » suggère René Giorgetti, Premier Adjoint et ancien Conseiller Régional qui pose notamment la question des moyens financiers : « le projet de liaison entre Marseille et l'aéroport est dans les cartons mais l'argent ne vient pas ». Les élus qui réclament un engagement fort de l'État pour Marseille en sont convaincus : « la métropole ne lui permettra pas de sortir la tête de l'eau ». La diffusion d'une pétition qui réclame la suspension du processus de création de la métropole marseillaise « dans l'attente d'une concertation avec la population » a été décidé. Le principe de « coopérations, librement choisies et mutuellement avantageuses » comme l' appel à « un État partenaire qui joue son rôle pour garantir l'égalité entr les territoires et les populations » y sont réaffirmés.

Jean-François Arnichand (La Marseillaise, le 27 novembre 2012)

Motion adoptée par la réunion débat de Port de Bouc du 10 novembre 2012

le 10 novembre 2012

Motion adoptée par la réunion débat de Port de Bouc du 10 novembre 2012

Monsieur le Président de la République,

Nous, citoyennes et citoyens, militants, pacifistes internationalistes, réunis avec la Libre Pensée (groupe Garibaldi des Libres Penseurs), .et le Mouvement de la Paix de Port de Bouc, en présence du Mouvement de la paix de Martigues, Madame Santoru, Conseillère générale du canton de Martigues Ouest, Madame Fernandez-Pedinielli Patricia, maire de Port de Bouc, élevons la plus vive protestation contre le fait que les 600 Fusillés pour l’exemple de la Guerre de 1914-1918 n’ont toujours pas été réhabilités collectivement.

Ces condamnations faites par des Conseils de guerre aux ordres de l’État major sont une honte pour l’honneur de la République et une tâche ignoble sur la Justice. Les pelotons d’exécutions ont tué des innocents, des balles françaises ont tué des soldats français.

Monsieur le Président de la République,

Vous avez le pouvoir de rendre justice, d’effacer la honte, de rendre à la République et à la Justice sa dignité.

Monsieur le Président de la République,

Le Président du Conseil général de la Corrèze, que vous étiez,  s’est prononcé, à l’instar de cette collectivité territoriale, pour la réhabilitation collective des Fusillés pour l’exemple. Vous aviez pris publiquement l’engagement que si vous étiez élu Président de la République, vous feriez de même.

Monsieur le Président de la République,

La Justice est-ce pour maintenant ?

Vous en avez le pouvoir : Réhabilitez collectivement les Fusillés pour l’exemple !

Allez-vous être responsable d’une nouvelle affaire Dreyfus, aussi infâme qu’injuste ?

Port-de-Bouc. Pour une coopération librement réfléchie et consentie

le 25 octobre 2012

Port-de-Bouc. Pour une coopération librement réfléchie et consentie

Les élus ont rencontré les habitants lors de la réunion publique de mardi. Les débats ont été très riches.

Avant d'émettre leur avis sur la création de la métropole marseillaise, les élus de la CAPM ont organisé des réunions d'information pour présenter aux habitants les enjeux du projet de la métropole marseillaise et la proposition de création d'un pôle de coopération.

Réunis mardi soir dans la salle Gagarine, les Port-de-Boucains ont, sans surprise, réaffirmé leur ferme opposition à la création de la métropole marseillaise héritée de la réforme territoriale que le gouvernement actuel tarde à abroger malgré les promesses du candidat Hollande et le vote du Sénat pour l'abrogation. « La métropole s'inscrit dans la logique de l'Europe libérale », a indiqué le Maire. Dans la salle, les participants ont tous exprimé la même inquiétude de « voir ce que nous avons refusé sous la droite être passé en force par la gauche ! », a-t-on entendu.

Pour Michel Vaxès, « ce projet n'est pas d'un gouvernement ou d'un autre, c'est celui d'un système qui arrive au bout et qui a besoin d'appauvrir les peuples pour survivre. L'objectif de ces lois, c'est de puiser dans les finances des collectivités locales ».

Pour le Maire, dans le cadre de la loi actuelle et en continuant la bataille pour l'abrogation de la réforme de 2010, la création d'un « pôle de coopération Provence 13 » sans transfert de charge et organisé comme un syndicat mixte constituerait un rempart contre la métropole et permettrait de gagner le temps nécessaire pour débattre avec les habitants et échafauder avec eux-des propositions en terme de moyens en fonction des besoins sociaux, culturels et économiques nécessaires à l'organisation de la coopération entre les territoires du département.

Et si huit présidents des intercommunalités sur neuf sont d'accord, tous ne parlent pas de la même façon des coopérations. Les élus de Port-de-Bouc porteront ce soir la voix d'une « coopération qui pourra créer les synergies nécessaires à la construction de notre avenir », selon l'expression du Maire pour conclure le débat.

Lou Marti (La Marseillaise, le 25 octobre 2012)

Intercommunalité. « Il faut alerter la population »

le 09 octobre 2012

Intercommunalité. « Il faut alerter la population »

Les élus Front de Gauche de la Communauté d'Aglomération du Pays de Martigues s'inquiètent de la précipitation dont font preuve les partisans de la métropole.

 

 

 

La Marseillaise, le 9 octobre 2012

Pétition des Comités de défense des usagers des Centres de santé mutualistes

le 07 juillet 2012

Pétition des Comités de défense des usagers des Centres de santé mutualistes

Monsieur le Président de la République,

Nous sommes 200 000 usagers des 11 Centres de santé mutualistes des Bouches du Rhône, soit 10 % de la population.  Notre droit à la santé est en danger.

Je m'adresse à vous pour :

  • Refuser la disparition des Centres de santé, en accordant un fonds d'urgence avant la date du 09/08/2012.
  • Demander la poursuite de la table ronde initiée par Marisol Touraine, afin d' assurer des financements pérennes pour le Grand Conseil de la Mutualité.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de ma très haute considération,

Nom                                                                               Prénom                                                           Signature

Santé mutualiste. Des Maires interpellent la nouvelle Ministre

le 01 juin 2012

Santé mutualiste. Des Maires interpellent la nouvelle Ministre

Pour Jean-Marc Charrier et trois de ses homologues, l'État doit vite intervenir.

Des Maires communistes et Front de Gauche, dont la ville héberge un Centre de santé mutualiste menacé de fermeture, ont décidé d'unir leurs forces pour la défense de ces 11 structures de proximité qui soignent 200.000 patients dans les Bouches-du-Rhône. Depuis novembre 2011, date de la mise en cessation de paiement du Grand Conseil de la Mutualité (GCM) les centres du réseau des Mutuelles de Provence sont sous administration judiciaire.

Mardi, Roger Meï a réuni, à l'hôtel de ville de Gardanne, ses homologues de Martigues (Gaby Charroux, représenté par un de ses Adjoints, Antonin Brest), Port-Saint-Louis (Jean-Marc Charrier) et Port-de-Bouc (Patricia Fernandez-Pédinielli), pour mettre en œuvre un plan d'actions commun.

Nouvelle échéance le 12

Les quatre maires ont déjà écrit, la semaine dernière, un courrier à la nouvelle Ministre de la Santé et des Affaires sociales, Marisol Touraine, pour solliciter l'intervention de l'État. "Nous demandons la tenue d'une table ronde qui rassemblerai tous les acteurs du dossier, a affirmé l'élu gardannais, et que la Ministre nous accorde un rendez-vous en urgence." Un rendez-votis qui, selon lui, devrait avoir lieu avant le 12 juin prochain, date à laquelle le Tribunal de Grande Instance de Marseille a programmé une audience intermédiaire pour entendre l'ensemble des protagonistes.

"Nos quatre communes représentent 50% de la population qui fréquente les centres de santé mutualistes", a ajouté Yveline Primo, sa première Adjointe. "Des habitants qui se sont mobilisés lors des 18 derniers mois, lors des différentes actions menées. Aujourd'hui, il y a urgence à deux niveaux : verser des fonds et travailler à des solutions pérennes. Mais on ne doute pas de la volonté du nouveau Gouvernement que les choses changent en matière de santé", a continué la candidate Front de Gauche aux législatives dans la 10e circonscription qui était accompagnée de son suppléant, Patrick Pin, Maire de Belcodène.

Et Patricia Fernandez-Pédinielli de compléter : "La situation découle de la loi Hôpital, patients, santé et territoires qui préconise de créer des centres médicaux, alors même qu'elle met en difficulté les Centres mutualistes existants."

"À contre-courant"

Selon Jean-Marc Charrier, "c'est la décision du Conseil d'administration dit GCM qui est à contre-courant de ce qu'attend la population. On ne peut pas laisser seule la direction décider du sort de 1.200 salariés". Le Maire de Port-Saint-Louis, dont 83% des administrés fréquentent le Centre mutualiste, fait allusion aux annonces, la semaine dernière, après le conseil d'administration, de "huit licenciements de la pharmacie du Lycée à Marseille et la fermeture des trois centres optiques de La Ciotat, Salon et Arles". C'est sur ce plan de redressement du réseau, sa faisabilité, ses conséquences financières et humaines que devra se prononcer le tribunal, le 12 juin.

"D'où la nécessité de pouvoir exposer la situation avant cette date et d'obtenir des réponses concrètes", a repris Nathalie Lefèbvre, Conseillère Régionale.

Tous ont promis de multiplier les courriers et les sollicitations. "On va les harceler", a promis Roger Meï. Le Maire de Gardanne devait recevoir, mardi, des représentants du GCM, mais la rencontre a été annulée par ces derniers, retenus par un autre "rendez-vous important".

Christine Lucas (La Provence, le 31 mai 2012)

L'avenir des Centres mutualistes S'invite au cœur de la campagne

le 26 mai 2012

L'avenir des Centres mutualistes S'invite au cœur de la campagne

Très courte, la campagne pour les législatives devrait laisser peu de place aux sujets locaux. Raison de plus pour le Maire de Martigues, Gaby Charroux, candidat du Front de Gauche dans la 13e circonscription, d'enfoncer le clou sur un combat dans lequel on l'a beaucoup vu.

Alors qu'un rassemblement est prévu aujourd'hui à 17h devant la clinique mutualiste de Bonneveine, à Marseille, Gaby Charoux a une nouvelle fois rappelé les exigences du Front de Gauche : "Que soit organisée une table ronde avec l'ensemble des décideurs" pour trouver un mode de financement pérenne pour les Centres fréquentés par "10% de la population des Bouches-du-Rhône". Et ce même si le Grand Conseil de la Mutualité a obtenu, début mai, un sursis de six mois. Du pain bénit en vue de la législative puisque deux Centres sont installés sur le territoire de la 13e circonscription, à Martigues et Port-de-Bouc, ainsi qu'un Centre dentaire à Istres.

Plus largement, le Maire de Martigues a élargi les propositions du Front de Gauche sur la santé : "À Martigues, nous avons la, particularité d'avoir un hôpital public, une clinique privée, une maison médicale de garde et un Centre de santé mutualiste et nous avons pu voir se dérouler toUte la panoplie Des difficultés de la loi "Hôpital, patients, santé, territoires", dite Bachelot. Nous souhaitons sa suppression ainsi que la suppression de l'Agence Régionale de Santé (ARS)." Présents à ses côtés, trois Maires communistes, sa suppléante Patricia Fernandez-Pédinielli, Roger Méi (Gardanne) et Jean-Marc Charrier (Port-Saint-Louis). "Je ne souhaite pas qu'on puisse laisser la santé au seul secteur libéral et marchand, lançait ce dernier. On appelle de nos vœux le maximum de Députés du Front de Gauche pour peser."

En attendant, pourquoi les collectivités qui le peuvent ne donnent-elles pas un coup de pouce financier ? "La santé est une mission régalienne de l'État, comme la justice ou l'éducation", assume Gaby Charroux. "Ce serait injuste qu'on le fasse ici parce qu'on a les moyens et qu'à côté non parce qu'on ne les a pas. On est prêts à les accompagner mais on ne se substituera pas à l'État." Et Jean-Marc Charrier, Conseiller Général comme Gaby Charroux, de rappeler que le Département "a voté un accompagnement financier lié à la reconnaissance de l'utilité publique des Centres par l'État."

Sylvain Pignol (La Provence, le 24 mai 2012)

Santé. Un enjeu de société

le 26 mai 2012

Santé. Un enjeu de société

Quatre Maire PCF (Gaby Charroux, Patricia Fernandez-Pédinielli, Jean-Marc Charrier et Roger Meï) pour la défense des Centres mutualistes.

Á la veille du rassemblement prévu jeudi devant la clinique Bonneveine, quatre Maires du département, Gaby Charroux (Martigues), Patricia Fernandez-Pédinielli (Port de Bouc), Jean-Marc Charrier (Port-Saint-Louis) et Roger Meï (Gardanne) étaient réunis hier dans le bureau du Maire de Martigues pour faire le point après le nouveau « sursis » accordé aux Centres de santé mutualistes et réaffirmer leur soutien aux salariés et aux usagers. « Les Centres de santé représentent 1.200 emplois dont 450 praticiens et 10% de la population. du département les utilisent » souligne Gaby Charroux. La proportion d'usagers est largement supérieure dans les quatre villes : « 17.000 personnes par an soit un tiers de la population » à Martigues, 50% à Port-de-Bouc, « 20 à 30% à Gardanne », près de 85% à Port Saint-Louis, commune située à 35 km du premier établissement de soins.

Nouvelle donne et urgence

Dans le contexte de la nouvelle donne politique avec l'élection de François Hollande à la Présidence de la République, les quatre Maires PCF ont rappelé l'urgence de la tenue d'une table ronde, avec l'ensemble des acteurs du dossier. « Jusqu'ici, le Préfet n'a pas entendu cette demande, le même Préfet peut l'accorder aujourd'hui » indique le Maire de Martigues. Pour les élus, le déblocage de fonds d'urgence et l'accompagnement financier de l'État à même d'assurer la pérennité des centres mutualistes sont une nécessité impérieuse. Et c'est bien un choix de société qui se profile derrière la question de la santé : « je ne souhaite pas qu'on puisse laisser la santé au seul secteur libéral, tout ce qui a été fait par les gouvernements successifs ces dernières années visait à désorganiser le secteur public au profit du privé » s'insurge Jean-Marc Charrier, « on vide l'hôpital public de sa substance et on propose l'hospitalisation à domicile qui est prise en charge par le secteur libéral ». Le Maire de Port-Saint-Louis plaide pour qu'il n' y ait pas de « décision irréversible le 12 juin », jour où le Tribunal administratif doit examiner la situation… entre les deux tours des législatives. « Nous voulons inscrire ce que nous portons dans le cadre des différentes propositions faites par le Front de Gauche pour défendre l'accès aux soins, à la prévention » indique Gaby Charroux, candidat dans la 13ème circonscription. Cela passe aussi par « la suppression de la loi Hôpital-Patients-Santé-Territoire, de la tarification à l'activité et de l'A.R.S. ». Concernant l'Agence Régionale de Santé, « on veut un fonctionnement plus démocratique qu'aujourd'hui » poursuit-il.

Un réseau à défendre

Pour Patricia Fernandez-Pédinielli, Maire de Port-de-Bouc où existe une longue histoire de recherche sur les liens entre travail et santé, « il faut adapter la médecine aux besoins du territoire ». En d'autres termes, au fait de vivre dans un bassin industriel. « Les centres de santé mutualistes ont un suivi, une présence sans dépassement d'honoraires avec tout un réseau fait de généralistes, de spécialistes » indique Patricia Fernandez-Pédinielli.

La qualité du plateau technique, l'exercice d'une médecine différente, le maillage sur tout le département (« l'État s'est tellement désengagé que même à Aix-en Provence où existent de nombreux médecins et cliniques privées on a besoin du centre mutualiste » selon Jean-Marc Charrier), la pratique du tiers payant : autant d'aspects que les quatre Maires entendent défendre. Avec un principe fort : « les collectivités ne peuvent et ne doivent pas se substituer à l'État ».

Jean-François Arnichand (La Marseillaise, le 23 mai 2012)